Une réunion s'est ouverte ce 14 août au matin à huis clos en Angola sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du Sud. Sur six chefs d’Etat attendus, seuls trois ont fait le déplacement : l’Angolais João Lourenço qui abrite le sommet à Luanda, Denis Sassou-Nguesso pour le Congo-Brazzaville en tant que président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et le Gabonais Ali Bongo qui préside la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC).
Les autres Etats - Rwanda, Ouganda et RDC - sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères. Le ministre rwandais de la Défense est également présent, ainsi que pour l’Union africaine le conseiller spécial du président de la Commission, le Mauritanien Mohamed Hacen Lebatt.
Victoire d'étape au Soudan du Sud
Actuellement, les chefs d’Etat sont en train de se concerter de leur côté, de même pour les ministres des Affaires étrangères. Le président João Lourenço devait prononcer un discours d’ouverture, mais cela ne semble plus à l’ordre du jour. Tout se déroule à huis clos à Luanda en attendant le communiqué final.
Le principal sujet qui doit être abordé est le processus électoral en RDC, moins d’une semaine après que le président Joseph Kabila a fait savoir qu’il ne se représenterait pas. Ses voisins devraient saluer ce geste très attendu, « courageux », souligne un diplomate présent.
La tonalité sera-t-elle uniquement au satisfecit ou bien aborderont-ils les sujets d’inquiétude qui persistent dans la sous-région autour du processus, comme l’inclusivité, la machine à voter ou encore le respect du calendrier ? C’est l’un des enjeux de ce sommet, qui doit également se pencher sur la situation au Soudan du Sud, dix jours après la signature d’un accord de partage des pouvoirs entre Salva Kiir et Riek Machar, qui aux yeux des observateurs ne constitue qu’une victoire d’étape dans la résolution du conflit sud-soudanais.
Les autres Etats - Rwanda, Ouganda et RDC - sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères. Le ministre rwandais de la Défense est également présent, ainsi que pour l’Union africaine le conseiller spécial du président de la Commission, le Mauritanien Mohamed Hacen Lebatt.
Victoire d'étape au Soudan du Sud
Actuellement, les chefs d’Etat sont en train de se concerter de leur côté, de même pour les ministres des Affaires étrangères. Le président João Lourenço devait prononcer un discours d’ouverture, mais cela ne semble plus à l’ordre du jour. Tout se déroule à huis clos à Luanda en attendant le communiqué final.
Le principal sujet qui doit être abordé est le processus électoral en RDC, moins d’une semaine après que le président Joseph Kabila a fait savoir qu’il ne se représenterait pas. Ses voisins devraient saluer ce geste très attendu, « courageux », souligne un diplomate présent.
La tonalité sera-t-elle uniquement au satisfecit ou bien aborderont-ils les sujets d’inquiétude qui persistent dans la sous-région autour du processus, comme l’inclusivité, la machine à voter ou encore le respect du calendrier ? C’est l’un des enjeux de ce sommet, qui doit également se pencher sur la situation au Soudan du Sud, dix jours après la signature d’un accord de partage des pouvoirs entre Salva Kiir et Riek Machar, qui aux yeux des observateurs ne constitue qu’une victoire d’étape dans la résolution du conflit sud-soudanais.
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