Depuis son éviction de son poste de Premier ministre, Abdoul Mbaye qui avait pourtant déclaré qu’il ne s’opposerait pas à son désormais ex mentor et qu’il allait même le soutenir, a changé de cap. En effet, l’ancien chef du gouvernement a créé son propre parti, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) qu’il a positionné dans l’opposition.
Et l’ancien directeur général de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) ne s’en est pas arrêté en si bon chemin car, à chaque fois que l’occasion se présente, il ne se prive pas de s’attaquer à la politique du Président Macky Sall. Et cerise sur le gâteau, il a ouvertement accusé ce dernier et son régime de fomenter un complot en son encontre pour l’empêcher de se présenter lors des prochaines échéances électorales.
Cette accusation est fondée de l’avis de M. Mbaye qui en veut pour preuve la décision du juge, dans l’affaire l’opposant à son ex-femme, d’avoir opté pour l’article 137 qui prévoit des peines complémentaires, en lieu et place de l’article 365.
Mais le régime ne compte pas se laisser abattre si facilement et compte lui rendre la monnaie de sa pièce. C’est dans ce sens que, sa remplaçante à la Primature, Aminata Touré lui avait rétorqué que : «L’argument de tentative de liquidation d’un adversaire politique brandi par Abdoul Mbaye ne saurait prospérer dans ce dossier complètement privé. Les politiciens sont des justiciables comme les autres, autrement il suffirait de créer un parti politique pour se soustraire à la loi. Si Abdou Mbaye a créé son parti pour s’en servir comme parapluie, c’est peine perdue. Abdou Mbaye n’en est d’ailleurs pas à sa première procédure judiciaire ; comme banquier, il a eu à faire face à des plaintes pour escroquerie. Pour quelqu’un qui adore discourir sur l’éthique et la probité morale, Abdoul Mbaye devrait d’abord balayer devant sa porte. Pour l’instant, qu’il assume ses actes délictueux et arrête de chercher des boucs-émissaires imaginaires».
Cette guerre larvée entre les deux «amis » d’hier, risque de ne pas s’arrêter de sitôt car, avec la conviction de l’ancien chef du gouvernement selon laquelle la justice sert de bras armé au Président Sall pour lui mettre des bâtons dans les roues, et les inculpations qui risquent de lui tomber dessus dans les prochains jours, on peut s’attendre à un nouveau feuilleton dans le Landerneau politique sénégalais.
Et l’ancien directeur général de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) ne s’en est pas arrêté en si bon chemin car, à chaque fois que l’occasion se présente, il ne se prive pas de s’attaquer à la politique du Président Macky Sall. Et cerise sur le gâteau, il a ouvertement accusé ce dernier et son régime de fomenter un complot en son encontre pour l’empêcher de se présenter lors des prochaines échéances électorales.
Cette accusation est fondée de l’avis de M. Mbaye qui en veut pour preuve la décision du juge, dans l’affaire l’opposant à son ex-femme, d’avoir opté pour l’article 137 qui prévoit des peines complémentaires, en lieu et place de l’article 365.
Mais le régime ne compte pas se laisser abattre si facilement et compte lui rendre la monnaie de sa pièce. C’est dans ce sens que, sa remplaçante à la Primature, Aminata Touré lui avait rétorqué que : «L’argument de tentative de liquidation d’un adversaire politique brandi par Abdoul Mbaye ne saurait prospérer dans ce dossier complètement privé. Les politiciens sont des justiciables comme les autres, autrement il suffirait de créer un parti politique pour se soustraire à la loi. Si Abdou Mbaye a créé son parti pour s’en servir comme parapluie, c’est peine perdue. Abdou Mbaye n’en est d’ailleurs pas à sa première procédure judiciaire ; comme banquier, il a eu à faire face à des plaintes pour escroquerie. Pour quelqu’un qui adore discourir sur l’éthique et la probité morale, Abdoul Mbaye devrait d’abord balayer devant sa porte. Pour l’instant, qu’il assume ses actes délictueux et arrête de chercher des boucs-émissaires imaginaires».
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