« Le 29 mars, nos ancêtres sont morts à cause des Français, quand on a fait la guerre ». C’est avec ces mots que Miarina, 10 ans, résume l’histoire de mars 47. Son école, située à Ambohijatovo en plein cœur de la capitale, donne directement sur la stèle commémorative de l’insurrection. Mais à la différence de ses camarades, ce jeune garçon connaît bien le symbole de ce monument. Lui a été bercé par le récit familial des événements.
« Il est dans nos coeurs »
« Mon arrière-arrière grand-père, il est mort durant cette guerre, répète Miarina. C’est ma grand-mère qui m’a raconté cette histoire. Chaque 29 mars, on se rend sur sa tombe pour célébrer sa mémoire et dire qu’il est dans nos coeurs. »
Chaque année, le 29 mars est décrété férié et chômé dans le pays. À la télévision et à la radio, des chansons célèbrent l’héroïsme des combattants malgaches. De quoi réveiller un sentiment de patriotisme légitime et nécessaire pour Vololona. Mais cette passante dénonce une récupération politique de la classe dirigeante.
« Cet événement, dit-elle, est utilisé par les politiciens pour prouver qu’ils sont patriotes. Alors que, selon moi, ils ne le sont pas vraiment. Quand on voit la situation dans laquelle se trouve le peuple, je pense que la classe politique fait plus attention au paraître qu'au bien du peuple. »
Douloureux
Dans la mémoire collective, l'insurrection de mars 1947 représente l'un des événements les plus douloureux de la colonisation de l'île. Sans présenter d’excuses officielles, l’ancien président français François Hollande avait reconnu - en 2016 - les crimes commis par l'administration coloniale à l'époque. La répression française a fait entre 12 000 et 23 000 victimes, selon les historiens.
« Il est dans nos coeurs »
« Mon arrière-arrière grand-père, il est mort durant cette guerre, répète Miarina. C’est ma grand-mère qui m’a raconté cette histoire. Chaque 29 mars, on se rend sur sa tombe pour célébrer sa mémoire et dire qu’il est dans nos coeurs. »
Chaque année, le 29 mars est décrété férié et chômé dans le pays. À la télévision et à la radio, des chansons célèbrent l’héroïsme des combattants malgaches. De quoi réveiller un sentiment de patriotisme légitime et nécessaire pour Vololona. Mais cette passante dénonce une récupération politique de la classe dirigeante.
« Cet événement, dit-elle, est utilisé par les politiciens pour prouver qu’ils sont patriotes. Alors que, selon moi, ils ne le sont pas vraiment. Quand on voit la situation dans laquelle se trouve le peuple, je pense que la classe politique fait plus attention au paraître qu'au bien du peuple. »
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