Des membres du Conseil des Eglises chrétiennes (FFKM), dont Mgr Odon Razanakolonale (d.), le 28 avril à Antananarivo. AFP / BILAL TARABEY
À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, et après quatre ans de transition, c’est un nouveau départ que propose la médiation intermalgache. Une nouvelle transition, n’excédant pas dix-huit mois, est nécessaire, d’après ses conclusions. L’objectif est de proposer par référendum une nouvelle Constitution, élaborée par une Assemblée constituante.
Une présidence à quatre têtes
Le schéma comprend également une nouvelle feuille de route, un Premier ministre aux pleins pouvoirs et une présidence à quatre têtes : Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zaby. Le rôle de ces chefs de mouvance serait limité à une autorité morale.
Reste à savoir si ces propositions se concrétiseront ou si elles resteront lettre morte. Le processus électoral est contesté, mais il est bien avancé. Quant au président de la transition, Andry Rajoelina, et au Premier ministre, Omer Beriziky, ils étaient absents à la clôture de ce dialogue entre Malgaches.
L’initiative du dialogue malgacho-malgache revendique la participation de 673 personnes, appartenant à 231 organisations, et affirme parler « au nom du peuple malgache ». Mais, pour l’heure rien n’assure que ses conclusions seront mises en œuvre.
Source: RFI
Une présidence à quatre têtes
Le schéma comprend également une nouvelle feuille de route, un Premier ministre aux pleins pouvoirs et une présidence à quatre têtes : Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zaby. Le rôle de ces chefs de mouvance serait limité à une autorité morale.
Reste à savoir si ces propositions se concrétiseront ou si elles resteront lettre morte. Le processus électoral est contesté, mais il est bien avancé. Quant au président de la transition, Andry Rajoelina, et au Premier ministre, Omer Beriziky, ils étaient absents à la clôture de ce dialogue entre Malgaches.
L’initiative du dialogue malgacho-malgache revendique la participation de 673 personnes, appartenant à 231 organisations, et affirme parler « au nom du peuple malgache ». Mais, pour l’heure rien n’assure que ses conclusions seront mises en œuvre.
| La SADC ne prend pas clairement position |
| Depuis l'annonce de la liste de candidatures validée par la Cour électorale spéciale vendredi 3 mai, la communauté internationale a été relativement discrète. Avant de se prononcer, les chancelleries occidentales attendent que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) adopte une position claire, ce qui n'est pas franchement le cas. Elle est sans doute humiliée, car le président de la transition n'a pas tenu ses engagements. En tous les cas, ses responsables se sont illustrés à deux reprises par des déclarations pour le moins ambigües ce week-end. Le président tanzanien, Jakaya Kikwété d’abord, a fait part de regrets samedi, et hier dimanche, Joaquim Chissano, le médiateur en chef de la SADC, a parlé de malaise. « Nous n’étions pas à l’aise avec les candidats qui ont été retenus, a-t-il dit. On parle d’irrégularités d’un point de vue légal, mais nous maintenons le calendrier électoral. Nous continuerons à donner notre appui pour qu’il y ait une réussite dans tout cela ». La SADC, pour l'heure, semble sans les nommer, renvoyer dos à dos les protagonistes de la crise : Andry Rajoelina qui avait promis de ne pas se présenter et l'épouse de Marc Ravalomanana, Lalao, qui avait été autorisée à rentrer au pays en mars pour des raisons humanitaires et non politiques. Les responsables de la SADC devraient aborder le dossier malgache lors du sommet de la troïka cette semaine en Afrique du Sud, sans doute en marge du forum économique du Cap. D'où, peut-être, la prudence des premières déclarations. La SADC, en tous les cas, ne nie pas le risque de troubles sur la Grande île. « C’est une question qui a amené des mécontentements, a déclaré Joaquim Chissano, donc j’appelle tous les Malgaches à maintenir le calme ». Pretoria, d'ailleurs, encourage Marc Ravalomanana à faire montre de patience et à ne pas jeter de l'huile sur le feu. C'est sans doute la raison pour laquelle il s'est montré discret. Ses proches indiquent qu'il n'a pas manifesté formellement son désir de rentrer à Madagascar afin de soutenir la candidature de son épouse. |
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