Au Mali, plusieurs procédures judiciaires parallèles avaient été initiées la semaine dernière pour contester la dissolution des partis politiques instaurée par décret présidentiel le 13 mai dernier. Une dizaine d'anciens dirigeants de partis dissous ont saisi la Cour suprême le 21 mai et six tribunaux de grande instance de Bamako le 22 mai. Dans des ordonnances que RFI a pu consulter, trois de ces tribunaux se déclarent « incompétents ». Mais la bataille judiciaire ne fait que commencer.
« La suspension des effets d'un acte administratif revient sans ambages à suspendre l'acte lui-même », écrit la présidente du tribunal de la commune III de Bamako, à savoir le décret portant dissolution des partis politiques. Elle et ses homologues des tribunaux des communes IV et V se déclarent donc « incompétents », renvoient vers la Cour suprême et refusent de statuer.
« La suspension des effets d'un acte administratif revient sans ambages à suspendre l'acte lui-même », écrit la présidente du tribunal de la commune III de Bamako, à savoir le décret portant dissolution des partis politiques. Elle et ses homologues des tribunaux des communes IV et V se déclarent donc « incompétents », renvoient vers la Cour suprême et refusent de statuer.
Autres articles
-
Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran
-
Burkina: saisie de médicaments illégaux évalués à 72 millions FCFA
-
Iran: la Russie met en garde les États-Unis "contre toute assistance militaire directe à Israël"
-
Ali Khamenei affirme que la nation iranienne «ne se rendra jamais» et met en garde les États-Unis
-
RDC: Constant Mutamba va démissionner du gouvernement après des accusations de détournement de fonds