Selon les nombreuses sources jointes par RFI - notabilités locales, association de défense des droits humains Kal Akal, membres de la rébellion du CSP -, au moins huit personnes ont été tuées à Takalote ou dans les environs - Eferer et oueds tout proches -, par des soldats de l'armée malienne et leurs supplétifs russes de Wagner.
Ces sources s'attendent à un bilan final plus lourd car le décompte des victimes et disparus n'est pas terminé. Elles signalent également des destructions et des pillages, notamment à Tassikt ou Intibzaz.
Plusieurs convois de l'armée étaient encore signalés dans la zone de Tin Essako ce mercredi. Selon les sources locales jointes par RFI, les victimes de Takalote ne sont ni des jihadistes du Jnim ou du groupe État islamique, ni des rebelles du CSP, mais des partisans du général El Hadj Ag Gamou, nommé gouverneur de Kidal en novembre dernier par les autorités maliennes de transition, au lendemain de la reconquête de ce qui était depuis des années le fief des rebelles.
Les personnes tuées à Takalote sont en effet des Touaregs Imghads, la fraction du général Gamou et même, pour certains, des membres du Gatia, groupe armé local créé par le général Gamou et qui combat désormais aux côtés de - ou incorporés à -, l'armée nationale. Selon plusieurs sources, ces hommes étaient en congé auprès de leur famille.
Leur mort est donc une forme de bavure à deux niveaux : d'abord parce qu'ils ne combattaient pas, ensuite parce qu'ils soutiennent le camp des autorités maliennes de transition. L'armée malienne n'a pas communiqué sur ces opérations et, sollicitée par RFI, n'a pas donné suite.
Ces sources s'attendent à un bilan final plus lourd car le décompte des victimes et disparus n'est pas terminé. Elles signalent également des destructions et des pillages, notamment à Tassikt ou Intibzaz.
Plusieurs convois de l'armée étaient encore signalés dans la zone de Tin Essako ce mercredi. Selon les sources locales jointes par RFI, les victimes de Takalote ne sont ni des jihadistes du Jnim ou du groupe État islamique, ni des rebelles du CSP, mais des partisans du général El Hadj Ag Gamou, nommé gouverneur de Kidal en novembre dernier par les autorités maliennes de transition, au lendemain de la reconquête de ce qui était depuis des années le fief des rebelles.
Les personnes tuées à Takalote sont en effet des Touaregs Imghads, la fraction du général Gamou et même, pour certains, des membres du Gatia, groupe armé local créé par le général Gamou et qui combat désormais aux côtés de - ou incorporés à -, l'armée nationale. Selon plusieurs sources, ces hommes étaient en congé auprès de leur famille.
Leur mort est donc une forme de bavure à deux niveaux : d'abord parce qu'ils ne combattaient pas, ensuite parce qu'ils soutiennent le camp des autorités maliennes de transition. L'armée malienne n'a pas communiqué sur ces opérations et, sollicitée par RFI, n'a pas donné suite.
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