Selon plusieurs sources sécuritaires, parmi les assaillants qui ont attaqué la ville de Nara le samedi 27 juin, il y a des éléments d'une secte fondamentaliste basée dans le centre du Mali, liée à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
En menant une opération une semaine jour pour jour après la signature de l’accord de paix par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad, ces assaillants ont peut-être voulu dire que les accords de paix ne les concernaient pas et qu'il fallait compter avec eux.
Par ailleurs, il semble bien que les jihadistes et leurs alliés entendent poursuivre la stratégie qui se dessine depuis le début de l’année. Une stratégie qui consisterait, après le nord du Mali, à tenter de s’implanter dans le centre du pays. Pour y parvenir, ils comptent sur une forêt communément appelée la forêt du Wagadou. Une forêt difficile d’accès, située en territoire malien mais non loin de la frontière mauritanienne.
La zone est vaste. Il y a quatre ans des combattants d’Aqmi s’y étaient installés, avant d’être délogés par l’armée mauritanienne avec le soutien des troupes maliennes. Mais en revenant sur les lieux, les jihadistes semblent bien décidés à en faire une base.
Dans leur viseur, probablement la Mauritanie voisine, le Mali, ainsi que ses alliés. C’est de cet endroit qu’ils sont partis pour attaquer la localité de Nara, et c’est dans la forêt du Wagadou qu’ils auraient trouvé refuge après l’attaque.
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


