Les trois dirigeants de la compagnie minière australienne Resolute étaient venus à Bamako pour négocier. Ils ont d'ailleurs eu le temps de présenter une contre-proposition aux autorités. Quelques heures plus tard, ils étaient arrêtés à leur hôtel. Un premier versement de 80 millions de dollars a donc été fait avant un second du même montant dans les prochains mois. Un épisode qui intervient un mois après l'arrestation de haut cadres maliens de l'entreprise Barrick Gold présente sur les gisements de Loulo-Gounkoto.
Remplir les caisses de l'État
Une source nous confirme d'ailleurs que Mark Bristow le patron de Barrick Gold était attendu à Bamako et que devant le risque d'une possible arrestation, il aurait renoncé à s'y rendre. Ces arrestations et coups de pression sont l'essence d'une méthode désormais éprouvée par la junte qui cherche à remplir les caisses de l'État. Elle veut faire entrer les conventions établies avec les entreprises sous le régime du nouveau code minier, moins favorable aux investisseurs.
« L'économie ça n'est pas de l'émotion »
Ces multinationales accepteront elles encore longtemps ces pressions ? Un expert malien en doute. « L'économie ça n'est pas de l'émotion, c'est du tact et de la subtilité », déplore-t-il en pointant les conséquences de cette politique et le départ déjà effectif de plusieurs sociétés qui faisaient de l'exploration aurifère dans le pays.
Remplir les caisses de l'État
Une source nous confirme d'ailleurs que Mark Bristow le patron de Barrick Gold était attendu à Bamako et que devant le risque d'une possible arrestation, il aurait renoncé à s'y rendre. Ces arrestations et coups de pression sont l'essence d'une méthode désormais éprouvée par la junte qui cherche à remplir les caisses de l'État. Elle veut faire entrer les conventions établies avec les entreprises sous le régime du nouveau code minier, moins favorable aux investisseurs.
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