Les combats se poursuivent dans le nord du Mali et même ce vendredi 8 mars il y en a eu, a déclaré au cours de la conférence de presse le ministre français de la Défense, qui explique encore : sur le terrain, les jihadistes résistent mais le travail pour les anéantir a été fait à 70%. Les armes de guerre, le matériel militaire saisi chez ces jihadistes laissent à penser, selon le ministre, à une volonté de départ des islamistes de faire du Mali une base arrière pour attaquer les pays voisins et même l’Europe.
Ce vendredi, le ministre français a été reçu en audience par le Premier ministre et le président malien. Ils font tout, a souligné le ministre, pour que les élections générales se tiennent au mois de juillet, c'est-à-dire dans cinq mois.
Les autorités maliennes et leur hôte ont également abordé le cas particulier de la ville de Kidal, située au nord-est du pays. Officiellement, la ville est libérée mais alors que l’armée malienne n’est toujours pas présente sur place, on retrouve là-bas des combattants armés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui affirment travailler étroitement avec les militaires français. Sur ce point, Bamako et Paris veulent éviter d’envenimer la situation par des prises de position publiques mais une solution semble se dégager.
Jean-Yves Le Drian est désormais attendu à Ouagadougou. Le ministre français de la Défense doit s'entretenir samedi matin avec le président burkinabè Blaise Compaoré, le médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
Source: RFI
Ce vendredi, le ministre français a été reçu en audience par le Premier ministre et le président malien. Ils font tout, a souligné le ministre, pour que les élections générales se tiennent au mois de juillet, c'est-à-dire dans cinq mois.
Les autorités maliennes et leur hôte ont également abordé le cas particulier de la ville de Kidal, située au nord-est du pays. Officiellement, la ville est libérée mais alors que l’armée malienne n’est toujours pas présente sur place, on retrouve là-bas des combattants armés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui affirment travailler étroitement avec les militaires français. Sur ce point, Bamako et Paris veulent éviter d’envenimer la situation par des prises de position publiques mais une solution semble se dégager.
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