Il y a une dizaine de jours, des élus de la région de Mopti établissent le contact avec le Jnim, sous l'égide des services maliens de renseignements, pour permettre aux camions-citernes de circuler sans être attaqués, et pour mettre un terme au blocus imposé à Kayes et à Nioro. Par la suite, d'autres personnalités ont proposé leurs services. Des négociations ont également été ouvertes, par d'autres canaux, pour la libération de deux otages émiratis capturés par le Jnim fin septembre.
Officialisation de négociations directes
« Il y a trop d'intermédiaires, trop de discussions éparpillées sur le territoire », explique la source sécuritaire malienne, qui rapporte que le Jnim exige l'ouverture d'un canal unique de négociations, directement avec l'État malien. « Ils veulent aussi que ces négociations soient officialisées ouvertement, ajoute cette source sécuritaire malienne, ils en font un point essentiel, mais ça, c'est difficile. » Une exigence confirmée par une autre source civile malienne de la région de Mopti, directement impliquée dans les discussions en cours, qui estime que les démarches parallèles ont « parasité » les négociations sur la levée du blocus : « ils veulent un processus de dialogue unique et clairement identifié. »
Prisonniers morts en détention
Autre point de blocage, recoupé auprès de plusieurs sources concordantes : le Jnim exige la libération de nombreux combattants arrêtés par l'armée malienne – aucun chiffre précis n'a été communiqué par les différentes sources de RFI. L'une d'elle précise : « Ils ont donné une liste, il y a parmi eux des poseurs de bombes et des experts [en explosifs, NDLR]. » Problème : plusieurs de ces combattants sont morts au cours de leur détention, ce qui rend de fait leur libération impossible. « L'armée veut aussi négocier la libération de militaires pris en otage », ajoute la source sécuritaire malienne. Si leur nombre total n'est pas connu, les jihadistes du Jnim ont capturé plusieurs dizaines de soldats maliens au cours des nombreuses attaques menées contre des camps militaires au cours des dernières années.
Plusieurs sources expliquent également que le Jnim exige des autorités de Transition que la vente informelle d'essence dans les villages ne soit plus contrôlée par l'armée, de sorte que ses combattants puissent eux-mêmes se ravitailler facilement. « C'est faux, dément pour sa part la source sécuritaire malienne, ils n'ont pas besoin de ça ». Parmi les autres exigences des jihadistes pour la levée du blocus figurent la fin des contrôles de l'armée dans les gares routières ou encore le port du voile par les femmes dans les autocars.
Officialisation de négociations directes
« Il y a trop d'intermédiaires, trop de discussions éparpillées sur le territoire », explique la source sécuritaire malienne, qui rapporte que le Jnim exige l'ouverture d'un canal unique de négociations, directement avec l'État malien. « Ils veulent aussi que ces négociations soient officialisées ouvertement, ajoute cette source sécuritaire malienne, ils en font un point essentiel, mais ça, c'est difficile. » Une exigence confirmée par une autre source civile malienne de la région de Mopti, directement impliquée dans les discussions en cours, qui estime que les démarches parallèles ont « parasité » les négociations sur la levée du blocus : « ils veulent un processus de dialogue unique et clairement identifié. »
Prisonniers morts en détention
Autre point de blocage, recoupé auprès de plusieurs sources concordantes : le Jnim exige la libération de nombreux combattants arrêtés par l'armée malienne – aucun chiffre précis n'a été communiqué par les différentes sources de RFI. L'une d'elle précise : « Ils ont donné une liste, il y a parmi eux des poseurs de bombes et des experts [en explosifs, NDLR]. » Problème : plusieurs de ces combattants sont morts au cours de leur détention, ce qui rend de fait leur libération impossible. « L'armée veut aussi négocier la libération de militaires pris en otage », ajoute la source sécuritaire malienne. Si leur nombre total n'est pas connu, les jihadistes du Jnim ont capturé plusieurs dizaines de soldats maliens au cours des nombreuses attaques menées contre des camps militaires au cours des dernières années.
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