Environ un millier d’enfants, nés pendant l’occupation totale du nord du Mali par les jihadistes et les groupes armés, ont déjà pu obtenir un acte de naissance grâce à l’initiative en cours. Un document indispensable, juge la représentante de l’Association malienne pour la défense des droits de la femme (APDF) à Gao : « C’est un droit fondamental de l’enfant d’avoir un acte de naissance, une identité. Parce qu’un enfant qui n’a pas d’acte de naissance, voyez vous-même quand il va grandir, comment est-ce que ça va aller ? »
L’ONG allemande « Une identité pour l’enfant malien » a financé la première phase de la délivrance d’actes de naissance aux enfants. Mais l’opération doit s’étendre à d’autres régions du Nord, parce que de nombreux autres enfants nés sous l’occupation sont toujours sans identité juridique. « L’opération va se poursuivre à Gao, mais surtout à Tombouctou, c'est-à-dire les zones qui ont été affectées par l’occupation et par le conflit dans les régions du nord de notre pays. Nous demandons l’appui des partenaires au développement et particulièrement de l’Unicef », précise la présidente de l’APDF.
Les mineurs bénéficiaires de ces actes de naissance sont des enfants légitimes, naturels, ou encore nés après le viol de leur mère par des groupes armés.
-
Tchad : le Conseil Constitutionnel valide la victoire de Mahamat Déby
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty