Avec la création de la plateforme politique malienne Convergences des forces patriotiques, ce sont des digues politiques qui sautent. Des partis de l’opposition et de la majorité se donnent la main pour d’abord dénoncer la prolongation du mandat des députés.
« Coup d'Etat déguisé »
Moussa Mara, ancien Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), est membre du nouveau front : « Comment peut-on accepter que des députés votent pour la prolongation de leur propre mandat. Le partenariat avec la Cour constitutionnelle n’est rien d’autre qu’un coup d’Etat déguisé contre la démocratie malienne ».
Housseini Amion Guindo était, lui, candidat à la dernière présidentielle et ancien ministre du même président IBK, jusque-là membre de la mouvance présidentielle, il est désormais l’un des poumons du nouveau pôle politique. Il dévoile ici un autre objectif de la plateforme, la gouvernance au Mali : « Notre combat contre l’omnipotence d’un homme ou d’un clan aura une valeur pédagogique. Le Mali dans sa gouvernance actuelle a besoin de consensus le plus large possible et non de mépris et d’exclusion ».
Discours très critique
A la tribune d’honneur de lancement des activités du front, on a également reconnu le visage de Oumar Mariko ou encore celui du général Moussa Sinko Coulibaly, tous anciens candidats à la présidentielle et très critiques dans leur discours contre le pouvoir actuel.
« Coup d'Etat déguisé »
Moussa Mara, ancien Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), est membre du nouveau front : « Comment peut-on accepter que des députés votent pour la prolongation de leur propre mandat. Le partenariat avec la Cour constitutionnelle n’est rien d’autre qu’un coup d’Etat déguisé contre la démocratie malienne ».
Housseini Amion Guindo était, lui, candidat à la dernière présidentielle et ancien ministre du même président IBK, jusque-là membre de la mouvance présidentielle, il est désormais l’un des poumons du nouveau pôle politique. Il dévoile ici un autre objectif de la plateforme, la gouvernance au Mali : « Notre combat contre l’omnipotence d’un homme ou d’un clan aura une valeur pédagogique. Le Mali dans sa gouvernance actuelle a besoin de consensus le plus large possible et non de mépris et d’exclusion ».
Discours très critique
A la tribune d’honneur de lancement des activités du front, on a également reconnu le visage de Oumar Mariko ou encore celui du général Moussa Sinko Coulibaly, tous anciens candidats à la présidentielle et très critiques dans leur discours contre le pouvoir actuel.
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