L'opposition a bloqué lundi 11 octobre les rues des principales villes de Bolivie en signe de protestation contre le gouvernement de gauche du président Luis Arce, lequel affirme que ses adversaires cherchent à créer les conditions pour faire un "coup d'État". Les plus grandes manifestations ont eu lieu à La Paz, Cochabamba, Santa Cruz (est du pays), les villes les plus peuplées de Bolivie, ainsi qu'à Tarija (sud).
La police a dispersé les foules en faisant usage de gaz lacrymogène dans la capitale et à Cochabamba (centre), à un mois du premier anniversaire du début du mandat de Luis Arce. Ce dernier, 58 ans et dauphin de l'ex-président Evo Morales (2006-2019), affronte les premières protestations contre son gouvernement. Ses détracteurs l'accusent d'encourager les procès politiques et de chercher à faire passer une loi draconienne sur les fortunes.
Ce projet de loi, actuellement examiné par le Parlement, suscite la controverse : en cas d'adoption, le texte permettrait au gouvernement d'enquêter sur les biens de n'importe quel citoyen sans décision judiciaire, ce qui obligerait notamment avocats et journalistes à divulguer des informations sur leurs sources. Le président Luis Arce a quant à lui critiqué les mobilisations, assurant qu'elles cherchaient uniquement à déstabiliser son gouvernement.
"La conspiration antidémocratique n'a pas été définitivement vaincue avec les élections de l'année dernière. Elle se lève à nouveau, encourageant les troubles et la désunion entre Boliviens afin de créer les conditions d'un nouveau coup d'État", a-t-il déclaré.
Le président, qui a remporté les élections avec 55 % des voix début novembre 2020, a appelé les peuples du monde "à être vigilants, car la lutte d'un peuple est la lutte de tous les peuples". Le parti au pouvoir a affirmé à plusieurs reprises qu'il était victime de tentatives de déstabilisation.
La police a dispersé les foules en faisant usage de gaz lacrymogène dans la capitale et à Cochabamba (centre), à un mois du premier anniversaire du début du mandat de Luis Arce. Ce dernier, 58 ans et dauphin de l'ex-président Evo Morales (2006-2019), affronte les premières protestations contre son gouvernement. Ses détracteurs l'accusent d'encourager les procès politiques et de chercher à faire passer une loi draconienne sur les fortunes.
Ce projet de loi, actuellement examiné par le Parlement, suscite la controverse : en cas d'adoption, le texte permettrait au gouvernement d'enquêter sur les biens de n'importe quel citoyen sans décision judiciaire, ce qui obligerait notamment avocats et journalistes à divulguer des informations sur leurs sources. Le président Luis Arce a quant à lui critiqué les mobilisations, assurant qu'elles cherchaient uniquement à déstabiliser son gouvernement.
"La conspiration antidémocratique n'a pas été définitivement vaincue avec les élections de l'année dernière. Elle se lève à nouveau, encourageant les troubles et la désunion entre Boliviens afin de créer les conditions d'un nouveau coup d'État", a-t-il déclaré.
Le président, qui a remporté les élections avec 55 % des voix début novembre 2020, a appelé les peuples du monde "à être vigilants, car la lutte d'un peuple est la lutte de tous les peuples". Le parti au pouvoir a affirmé à plusieurs reprises qu'il était victime de tentatives de déstabilisation.
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