C'est la deuxième grève de la faim pour le leader du Hirak. Nasser Zefzafi qui entend protester contre les « tortures et traitements inhumains » subis en prison, indique la défense. Maître Naima El Gallaf, l’une de ses avocates, précise dans sa publication Facebook que l'administration pénitentiaire « n’a pas respecté la loi sur le traitement des prisonniers ».
A l'isolement à la prison d'Oukacha à Casablanca, Nasser Zefzafi, 39 ans, est le visage de la contestation qui a secoué la région du Rif entre fin 2016 et mi-2017, arrêté il y a un an pour avoir interrompu un prêche d'un imam ouvertement hostile au mouvement.
Personnage charismatique, très populaire dans sa ville natale d'Al Hoceïma, cet ex-gérant d'une boutique de téléphonie mobile est l'un des derniers des 54 co-accusés du mouvement à avoir été appelé à la barre. C'était le 9 avril dernier. Devant la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca. Au cours de cette première audience publique, il avait d'emblée fustigé un « procès politique » et rejeté toute « intention séparatiste ».
Cette nouvelle grève de la faim intervient alors que ce procès-fleuve entre dans sa dernière ligne droite. Zefzafi est notamment poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l'Etat ». Il risque en théorie la peine capitale.
A l'isolement à la prison d'Oukacha à Casablanca, Nasser Zefzafi, 39 ans, est le visage de la contestation qui a secoué la région du Rif entre fin 2016 et mi-2017, arrêté il y a un an pour avoir interrompu un prêche d'un imam ouvertement hostile au mouvement.
Personnage charismatique, très populaire dans sa ville natale d'Al Hoceïma, cet ex-gérant d'une boutique de téléphonie mobile est l'un des derniers des 54 co-accusés du mouvement à avoir été appelé à la barre. C'était le 9 avril dernier. Devant la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca. Au cours de cette première audience publique, il avait d'emblée fustigé un « procès politique » et rejeté toute « intention séparatiste ».
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