En s’adressant à la nation, le chef de l'État angolais a condamné « des actes criminels » et présenté ses « sincères condoléances » aux familles endeuillées lors de ces événements. « Nous ne pouvons tolérer plus de souffrance et de deuil parmi les Angolais », a notamment déclaré Joao Lourenço dans ce message enregistré. Il y a dénoncé « les actes (de vandalisme) perpétrés par des citoyens irresponsables, manipulés par des organisation antipatriotiques (...) via les réseaux sociaux ».
Le président angolais, qui salue le travail de la police, de la justice et des personnels de santé ces derniers jours, dit « comprendre que de nombreux problèmes sociaux restent à résoudre ». Il assure que « l'État fait de son mieux » pour accélérer le développement du pays et la création d'emplois en Angola.
Joao Lourenço a également annoncé que des mesures de soutien vont être prises pour aider les commerces affectés par les violences des derniers jours.
Aucune mention de la hausse du carburant
M. Lourenço, du parti MPLA au pouvoir depuis l'indépendance du Portugal en 1975, n'a pas mentionné la hausse des prix du carburant du 1er juillet, qui a conduit cette série de manifestations dans un pays au niveau de pauvreté élevé en dépit de ses vastes richesses pétrolières.
Des dizaines de magasins et entrepôts de Luanda ont été pillés et des véhicules attaqués lundi et mardi lorsqu'une grève contre la hausse des prix du carburant a dégénéré en l'un des épisodes de contestation les plus violents depuis des années dans ce pays. Les troubles se sont étendus à plusieurs provinces.
Au moins 22 personnes ont trouvé la mort, dont un policier et quelque 270 personnes ont été blessées, dont dix membres des forces de l'ordre, selon le décompte du porte-parole de la police nationale. Il n'en a pas précisé les circonstances.
Les transports publics circulent de nouveau dans plusieurs quartiers de Luanda, après avoir été progressivement remis en service à partir de mercredi. Les magasins rouvrent progressivement leurs portes également
Le ministre angolais de l'intérieur Manuel Homem assure que la situation sécuritaire dans le pays est sous contrôle et stable, même si des tensions subsistent dans certaines régions.
« La faim et l’extrême pauvreté »
Manifestants, ONG et parti d'opposition accusent les forces de sécurité d'en être responsables. Les pillages illustrent « la faim et l'extrême pauvreté affectant une majorité d'Angolais », ont dénoncé conjointement plusieurs ONG locales de défense des droits humains. « L'expression légitime de l'indignation du peuple ne saurait servir de justification au fait de tuer des gens sans défense », ajoutent les ONG.
Parmi les victimes, la mort de Silvia Mubiala, mère de six enfants, tuée par balle alors qu'elle tentait de protéger son petit garçon, a causé un vif émoi sur les réseaux sociaux.
Le président angolais, qui salue le travail de la police, de la justice et des personnels de santé ces derniers jours, dit « comprendre que de nombreux problèmes sociaux restent à résoudre ». Il assure que « l'État fait de son mieux » pour accélérer le développement du pays et la création d'emplois en Angola.
Joao Lourenço a également annoncé que des mesures de soutien vont être prises pour aider les commerces affectés par les violences des derniers jours.
Aucune mention de la hausse du carburant
M. Lourenço, du parti MPLA au pouvoir depuis l'indépendance du Portugal en 1975, n'a pas mentionné la hausse des prix du carburant du 1er juillet, qui a conduit cette série de manifestations dans un pays au niveau de pauvreté élevé en dépit de ses vastes richesses pétrolières.
Des dizaines de magasins et entrepôts de Luanda ont été pillés et des véhicules attaqués lundi et mardi lorsqu'une grève contre la hausse des prix du carburant a dégénéré en l'un des épisodes de contestation les plus violents depuis des années dans ce pays. Les troubles se sont étendus à plusieurs provinces.
Au moins 22 personnes ont trouvé la mort, dont un policier et quelque 270 personnes ont été blessées, dont dix membres des forces de l'ordre, selon le décompte du porte-parole de la police nationale. Il n'en a pas précisé les circonstances.
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