Selon un rapport de l'ONU cité par l'agence de presse Reuters, 170 civils, principalement des agriculteurs, ont trouvé la mort dans des attaques du M23, dans l'est de la république du Congo. Le groupe armé promet d'ouvrir une enquête et met en garde contre « une possible campagne de diffamation » à son égard, au moment où des discussions sont en cours avec Kinshasa pour tenter de trouver un accord de paix global d'ici au 18 août.
L'opération du groupe armé M23 a débuté le 9 juillet dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, selon les informations émanant du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme (BCNUDH). Elle visait des membres présumés des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FLDR, groupe rebelle hutu formé, à l'origine, d'anciens génocidaires rwandais) présents dans l'est de la RDC. Mais, selon l'ONU, « des civils, principalement des agriculteurs campant dans leurs champs, [...] ont été attaqués ».
Le bilan humain est particulièrement lourd, puisque 169 personnes ont été tuées dans cet assaut meurtrier.
Un activiste basé à Rutshuru et joint par Reuters a expliqué que les victimes ont d'abord pris la fuite, lorsque le M23 est arrivé sur leur territoire, avant de revenir, avec la promesse que le groupe les protégerait.
De « la propagande », selon un responsable
L'un des responsables du M23, Bertrand Bisimwa, a confirmé que les conclusions de ce rapport ont été transmises au groupe par courrier. Il annonce qu'une commission d'enquête va être mise sur pied, mais dénonce auprès de Reuters « la propagande » du Bureau conjoint des Nations unies qui a publié « dans la précipitation […] des informations encore non-vérifiées », selon lui.
De son côté, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a estimé auprès de l'agence de presse que ces massacres sont la preuve que le M23 est « une force déstabilisatrice incapable d'instaurer la sécurité » dans l'est de la RDC.
L'opération du groupe armé M23 a débuté le 9 juillet dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, selon les informations émanant du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme (BCNUDH). Elle visait des membres présumés des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FLDR, groupe rebelle hutu formé, à l'origine, d'anciens génocidaires rwandais) présents dans l'est de la RDC. Mais, selon l'ONU, « des civils, principalement des agriculteurs campant dans leurs champs, [...] ont été attaqués ».
Le bilan humain est particulièrement lourd, puisque 169 personnes ont été tuées dans cet assaut meurtrier.
Un activiste basé à Rutshuru et joint par Reuters a expliqué que les victimes ont d'abord pris la fuite, lorsque le M23 est arrivé sur leur territoire, avant de revenir, avec la promesse que le groupe les protégerait.
De « la propagande », selon un responsable
L'un des responsables du M23, Bertrand Bisimwa, a confirmé que les conclusions de ce rapport ont été transmises au groupe par courrier. Il annonce qu'une commission d'enquête va être mise sur pied, mais dénonce auprès de Reuters « la propagande » du Bureau conjoint des Nations unies qui a publié « dans la précipitation […] des informations encore non-vérifiées », selon lui.
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