
En ordre de bataille, les libéraux n’ont pas manqué au rendez-vous pour soutenir leur frère d’arme, Karim Wade, fils de l’ancien chef d’Etat et super-ministre sous le règne de son père Me Wade. Au sortir de ce dernier de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’ancien ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom a martelé qu’à ce rythme « nous allons vers une dictature ».
« Nous nous battons contre la violation de la Constitution, des lois, notamment de la liberté d’aller et de venir qui a été violée gravement dans notre pays et qui a été sanctionnée également par une décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Aujourd’hui, la liberté est encore beaucoup plus restreinte. Cela montre, encore une fois, un recul grave de la démocratie. Et je pense qu’à ce rythme-là, nous allons vers une dictature », tambourine le libéral ancien ministre de l’Intérieur.
Autres articles
-
Barthélémy Dias charge le régime : « le peuple a été victime d’une escroquerie politique, il mérite mieux »
-
Thierno Alassane Sall : « La chimère Diomaye mooy Sonko n’aura duré que le temps d’un hivernage »
-
Madiambal Diagne : « Diomaye Faye n'a plus le choix, il doit démettre son Premier ministre ou se démettre lui-même »
-
Ousmane Sonko déplore l’émergence de clans et d’ambitions personnelles au sein de Pastef
-
Gestion de l’eau en Afrique de l’Ouest : la CEDEAO relance le Conseil régional de la GIRE après 16 ans d’inactivité