À Maputo, capitale du Mozambique, la dernière victime de la police s’appelle Agosto. Ce garçon de 14 ans a été tué mercredi, à Machava, dans la banlieue de la capitale. Son père est sous le choc : « J’ai été appelé par un témoin. Il m’a dit que mon fils avait été arrêté et que vers 6h, on lui avait tiré dessus, près d’un barrage. Avec ses amis, il était allé acheter quelque chose. Ce n’était encore qu’un enfant. Il devait jouer avec ses amis… parce que ce n’était qu’un enfant. »
Ce type de violence policière, les habitants de Machava y sont habitués. Selon eux, certaines unités des forces de l’ordre, sont coutumières du fait. Pedro était présent quand Agosto a perdu la vie : « Le jeune était en train de passer quand est arrivée une voiture du Sernic… la brigade criminelle. Un agent est sorti et a tiré. Ils font toujours ça. Cette violence n’a pas démarré avec les manifestations. Cet agent, il est connu pour tuer. »
Pour John, habitant de Machava, la contestation doit se poursuivre. Il ne s’agit plus seulement d’une protestation électorale, mais aussi une quête de justice : « C’était un assassinat intentionnel. Les policiers sont arrivés. Ils n’ont pas tiré en l’air, ils ont visé le garçon. J’ai tout vu. C’était un crime macabre. On va donc se mobiliser pour ça aussi. Pour tous ces assassinats. Si on ne se bat pas, personne ne le fera pour nous. »
Selon la société civile mozambicaine, la répression policière a fait plus de 40 morts, depuis le début des manifestations.
Ce type de violence policière, les habitants de Machava y sont habitués. Selon eux, certaines unités des forces de l’ordre, sont coutumières du fait. Pedro était présent quand Agosto a perdu la vie : « Le jeune était en train de passer quand est arrivée une voiture du Sernic… la brigade criminelle. Un agent est sorti et a tiré. Ils font toujours ça. Cette violence n’a pas démarré avec les manifestations. Cet agent, il est connu pour tuer. »
Pour John, habitant de Machava, la contestation doit se poursuivre. Il ne s’agit plus seulement d’une protestation électorale, mais aussi une quête de justice : « C’était un assassinat intentionnel. Les policiers sont arrivés. Ils n’ont pas tiré en l’air, ils ont visé le garçon. J’ai tout vu. C’était un crime macabre. On va donc se mobiliser pour ça aussi. Pour tous ces assassinats. Si on ne se bat pas, personne ne le fera pour nous. »
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