Les choses ont commencé à Alexandrie après la rumeur de la conversion à l’islam de Camélia Chéhata, la femme d’un prêtre copte orthodoxe. Camélia aurait été enlevée et enfermée dans un monastère pour lui faire abjurer sa nouvelle foi musulmane. Des rumeurs démenties par l’Eglise qui a toutefois refusé de montrer Camélia.
Au fil des manifestations et de la montée en puissance des salafistes après la révolution, le parquet est lui aussi intervenu. Il a envoyé il y a une dizaine de jours une injonction à comparaître adressée à Camélia Chéhata et remise à la cathédrale copte.
« République islamique »
Une cathédrale vers laquelle les manifestants salafistes se sont dirigés vendredi après avoir prié pour le repos de l’âme d’Oussama ben Laden. Dans l’objectif affirmé de réduire la tension, la chaîne satellitaire chrétienne al-Hayat a diffusé samedi une interview avec la fameuse Camélia qui a indiqué qu’elle ne s’était jamais convertie à l’islam et qu’elle vivrait et mourrait chrétienne.
Mais l’interview semble avoir eu l’effet contraire de celui recherché. Elle a été perçue comme un défi par les salafistes. Des salafistes qui ont décidé de recourir à la violence en attaquant une église dans un de leurs fiefs, le quartier populaire d’Imbaba. Un quartier que l’on surnomme la « République islamique » d’Imbaba.
Au fil des manifestations et de la montée en puissance des salafistes après la révolution, le parquet est lui aussi intervenu. Il a envoyé il y a une dizaine de jours une injonction à comparaître adressée à Camélia Chéhata et remise à la cathédrale copte.
« République islamique »
Une cathédrale vers laquelle les manifestants salafistes se sont dirigés vendredi après avoir prié pour le repos de l’âme d’Oussama ben Laden. Dans l’objectif affirmé de réduire la tension, la chaîne satellitaire chrétienne al-Hayat a diffusé samedi une interview avec la fameuse Camélia qui a indiqué qu’elle ne s’était jamais convertie à l’islam et qu’elle vivrait et mourrait chrétienne.
Mais l’interview semble avoir eu l’effet contraire de celui recherché. Elle a été perçue comme un défi par les salafistes. Des salafistes qui ont décidé de recourir à la violence en attaquant une église dans un de leurs fiefs, le quartier populaire d’Imbaba. Un quartier que l’on surnomme la « République islamique » d’Imbaba.
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