
Une intervention de routine a failli virer au drame pour le gendarme Saër Ba, en service à la Brigade de recherches de Saly Portudal (sur la petite côte). Le 14 juin dernier, alors qu’il tentait d’arrêter deux cambrioleurs présumés cachés dans une maison à Ngaparou, le sous-officier a été violemment attaqué à la machette par O. Ka, un vieil homme de 74 ans, connu pour ses activités de charlatanisme. Ce dernier lui a sectionné quatre doigts de la main droite et infligé de graves blessures au bras.
D’après L'Observateur, les gendarmes étaient en mission suite à un renseignement sur la présence de deux malfaiteurs activement recherchés dans le secteur. Sur place dès 6 heures du matin, les forces de l’ordre sont tombées sur une résistance inattendue. O. Ka, logé dans le même domicile que les suspects, a refusé d’ouvrir sa porte, avant de surgir armé, en plein échange verbal avec les agents.
À la barre du tribunal de Mbour, l’accusé a reconnu les faits, tout en tentant de les justifier par un malentendu. « J’ai cru à une attaque de malfaiteurs. Ils ne m’ont pas montré de mandat. J’ai agi par peur », a-t-il déclaré. Une défense que le ministère public a balayée, soulignant la gravité de l’acte, surtout dirigé contre un agent en mission officielle. Le procureur a requis trois mois de prison ferme, peine que le juge a suivie. Sur le volet civil, l’avocat du gendarme mutilé a réclamé 800 000 F CFA de dommages et intérêts, mais le tribunal a finalement accordé 200 000 F CFA à la victime.
D’après L'Observateur, les gendarmes étaient en mission suite à un renseignement sur la présence de deux malfaiteurs activement recherchés dans le secteur. Sur place dès 6 heures du matin, les forces de l’ordre sont tombées sur une résistance inattendue. O. Ka, logé dans le même domicile que les suspects, a refusé d’ouvrir sa porte, avant de surgir armé, en plein échange verbal avec les agents.
À la barre du tribunal de Mbour, l’accusé a reconnu les faits, tout en tentant de les justifier par un malentendu. « J’ai cru à une attaque de malfaiteurs. Ils ne m’ont pas montré de mandat. J’ai agi par peur », a-t-il déclaré. Une défense que le ministère public a balayée, soulignant la gravité de l’acte, surtout dirigé contre un agent en mission officielle. Le procureur a requis trois mois de prison ferme, peine que le juge a suivie. Sur le volet civil, l’avocat du gendarme mutilé a réclamé 800 000 F CFA de dommages et intérêts, mais le tribunal a finalement accordé 200 000 F CFA à la victime.
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