Successeur de Mohammed Yusuf, le fondateur de Boko Haram mort en 2009 entre les mains de la police, c'est lui qui a repris le flambeau du jihad. Considéré comme danger public n°1, il figurait aussi sur la liste noire antiterroriste de Washington qui a offert en mars dernier une prime de 7 millions de dollars sur sa tête.
La dernière apparition de Abubakar Shekau a eu lieu le 12 août dernier. Dans une vidéo, l'homme revendiquait les récentes attaques contre les forces de sécurité dans le nord-est du pays, affirmant être « en bonne santé ». « vous n'avez pas tué Shekau », lançait-il à l'adresse des forces armées.
Mais pour l'armée, cette vidéo est un « faux », la date de l'enregistrement n'ayant pas été authentifiée.
En décapitant le mouvement - puisqu'il semble que son numéro 2 Momodu Bama a également été tué - c'est un succès incontestable pour le Nigeria. Mais le pays a-t-il pour autant fini avec Boko Haram, rien n'est moins sûr.
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty
-
RDC: le principe de la révision de la loi de finances 2024 est acté