Dans un climat tendu, des personnalités politiques de tous bords s’inquiètent de la vacances du pouvoir et tandis que le Parti du peuple démocratique (PDP) au pouvoir se veut rassurant, certains appellent à prier pour le président, d’autres parlent de préparer sa succession, voire demandent explicitement sa démission.
Une cinquantaine de personnalités politiques, selon les journaux mercredi, ont appelé dans une déclaration commune le président à démissionner ou à se déclarer inapte, estimant que ses problèmes de santé l’empêchaient d’assurer pleinement ses fonctions. La lecture des plus grands journaux nationaux donne le sentiment que le pays et les cercles dirigeants se préparent à l’"après-Yar’adua".
Les quotidiens publient des extraits de la Constitution concernant ce qui est prévu en cas de décès, de démission ou de déclaration d’inaptitude du président, des articles médicaux, et interrogent des juristes sur les implications d’une vacance.
Umaru Yar’Adua, 58 ans, notoirement en mauvaise santé depuis plusieurs années, s’est rendu en Arabie saoudite le 23 novembre pour raisons médicales. Son médecin personnel, le docteur Salisu Banye, a annoncé le 26 novembre qu’il est soigné à l’hôpital Roi Fayçal de Jeddah pour une péricardite aiguë, une inflammation de la membrane entourant le cœur.
C’était la première fois que les autorités indiquaient avec précision l’affection dont souffre le président. Mais depuis lors, la présidence n’a plus communiqué sur son état de santé. Selon des informations non confirmées, Umaru Yar’Adua souffrirait de problèmes rénaux. Plusieurs sources, citées par la presse nigériane, ont également évoqué le syndrome de Churg et Strauss, une maladie liée à l’inflammation de vaisseaux sanguins qui peut affecter différents organes.
Source: L'international Magazine
Une cinquantaine de personnalités politiques, selon les journaux mercredi, ont appelé dans une déclaration commune le président à démissionner ou à se déclarer inapte, estimant que ses problèmes de santé l’empêchaient d’assurer pleinement ses fonctions. La lecture des plus grands journaux nationaux donne le sentiment que le pays et les cercles dirigeants se préparent à l’"après-Yar’adua".
Les quotidiens publient des extraits de la Constitution concernant ce qui est prévu en cas de décès, de démission ou de déclaration d’inaptitude du président, des articles médicaux, et interrogent des juristes sur les implications d’une vacance.
Umaru Yar’Adua, 58 ans, notoirement en mauvaise santé depuis plusieurs années, s’est rendu en Arabie saoudite le 23 novembre pour raisons médicales. Son médecin personnel, le docteur Salisu Banye, a annoncé le 26 novembre qu’il est soigné à l’hôpital Roi Fayçal de Jeddah pour une péricardite aiguë, une inflammation de la membrane entourant le cœur.
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