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Nomination d’Aminata Touré : Fatou Sow Sarr met un bémol et dénonce le « nombre extrêmement faible de femmes dans le gouvernement »



Nomination d’Aminata Touré : Fatou Sow Sarr met un bémol et dénonce le « nombre extrêmement faible de femmes dans le gouvernement »

Militante de la ligue des droits des femmes au Sénégal, Fatou Sow Sarr qui se félicite de la nomination d’Aminata Touré comme premier ministre met toutefois un bémol d’entrée de jeu.

« La nomination d’Aminata Touré a soulevé tellement d’enthousiasme qu’on a commencé à dire oui on est en train de dire les femmes viennent de gagner etc... Mais nous nous restons fidèles à notre démarche qui est de regarder les indicateurs la réalité est que le nombre de femmes dans le gouvernement on peut les compter sur le bout de doigt d’une main. Il est extrêmement faible. Elles sont cinq (5).

Toutefois, Fatou Sow Sarr pour qui, « ce n’est pas le plus important pour moi, ce qui est intéressant par contre, c’est que l’arrivée de Aminata Touré à la tête du gouvernement marque une nouvelle phase dans la lutte des femmes », ne manque pas de tresser les lauriers au président sortant Wade, juriste et fin sociologue avec qui il était possible de disserter sur les questions genres, ce qui est impossible avec son successeur Macky Sall ingénieur qui ne se préoccupe que de résultats.

« Nous avons régler avec l’ancien président Abdoulaye Wade tout le travail de politique qui nous a permis d’arriver à la loi sur la parité et c’était important du point de vue stratégique qu’on y arrive et que dans l’imaginaire après avoir travaillé pendant des années à travers ce que nous faisions de montrer aux Sénégalais que les femmes peuvent gouverner. Wade, c’est lui qui avait l’envergure et la latitude c’est parce c’était aussi un juriste, c’est aussi quelqu’une d’une manière générale a taquiné les sciences sociales, il a fait la sociologie donc, il était possible de discuter avec lui d’orientation. Ce qui n’est le cas avec le président Sall. Je le dis en connaissance de cause parce que d’abord, c’est un ingénieur lui ce qui l’intéresse ce n’est pas de disserter sur les questions d’égalités, ce qi l’intéresse, c’est l’efficacité par rapport au résultat qu’il veut atteindre », souligne la militante des droits des femmes à l’émission « Grand Jury » de la Rfm. 


Dimanche 8 Septembre 2013 - 14:09


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