
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient", disait son ancien mentor Abdoulaye Wade. Le président Macky Sall vient de confirmer qu'il a bien retenu la leçon de son maître en politique. Lors du Forum international pour la paix et la sécurité au Sénégal, Marwane Ben Yahmed, envoyé spécial de Jeune Afrique interpelle le chef d'Etat sénégalais sur l'implication des familles présidentielles africaines dans la gestion des affaires publiques. Macky Sall, sans équivoque, se laisse aller : "Je ne mêle jamais ma famille à la gestion du pays. Si mon frère a été amené à être cité dans des affaires de sociétés privées, c'est parce que je lui avais justement indiqué très clairement, dès ma prise de fonctions, qu'il ne bénéficierait jamais de ma part d'un décret de nomination, (...) parce que je ne voulais pas être accusé de népotisme".
Il a suffit de quelques mois pour voir cette déclaration fondre sous un décret signé des mains de celui qui ne voulait pas être accusé de népotisme. "Monsieur Aliou Sall, Conseiller en Planification, titulaire d'un Master en Administration publique, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou Niane", peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.
Nos confrères du journal L'Observateur, qui ont d'abord cru à une homonymie ont câblé le maire de Guédiawaye pour une confirmation. "Oui, c'est moi Aliou Sall en chair et en os, qui a été nommé", s'est-il glorifié.
Y en a qui rient sous cape...
Il a suffit de quelques mois pour voir cette déclaration fondre sous un décret signé des mains de celui qui ne voulait pas être accusé de népotisme. "Monsieur Aliou Sall, Conseiller en Planification, titulaire d'un Master en Administration publique, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou Niane", peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.
Nos confrères du journal L'Observateur, qui ont d'abord cru à une homonymie ont câblé le maire de Guédiawaye pour une confirmation. "Oui, c'est moi Aliou Sall en chair et en os, qui a été nommé", s'est-il glorifié.
Y en a qui rient sous cape...
Autres articles
-
A QUAND LA RUPTURE ? (Par Meïssa BABOU)
-
"Tensions" entre la Primature et la magistrature : la tentative de dialogue avortée
-
Haute cour de justice : Sophie Gladima de nouveau auditionnée ce lundi
-
Assemblée nationale : Djimo Souaré déplore le comportement d’El Malick Ndiaye et l’invite à prendre de la hauteur
-
Attaques contre Badara Gadiaga : Thierno Alassane Sall dénonce le "comportement sectaire" de Pastef