L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) se fait dans la menace. Son Directeur général, Abdou Ly, donne un ultimatum de quelques jours à la Sonatel pour qu’elle retire les nouvelles offres de Orange envoyées aux abonnés. M. Ly est d'avis que dans ce contexte actuel marqué par la pandémie du coronavirus, aucun opérateur ne doit invoquer un quelconque texte juridique figé à l’appui d’une augmentation tarifaire.
« L’Artp a pris la responsabilité d’intervenir sur cette question (nouvelles offres de la Sonatel, ndlr) au nom de l’équilibre et au nom de l’intérêt général en cela que les opérateurs télécommunication sont des délégataires de services publiques en qualité de concessionnaire, il ne faut pas qu’ils l’oublient », a rappelé Directeur général de l’Artp.
L’invité de RFm soir a tenu à préciser que la définition de service publique dont ces opérateurs de télécommunications sont investis « requiert de leur part de veiller à l’intérêt général ».
L’Autorité de régulation étant à équidistante entre les différentes parties prenantes, « a d’abord initié une mission de médiation qu’elle joue dans le but de trouver une solution satisfaisante à l’ensemble des parties », a-t-il informé.
Pour se faire, a-t-il renseigné : « Nous avons convoqué à plusieurs reprises la Direction générale de Sonatel, nous avons échangé avec elle. Nous avons reçu des associations consuméristes qui nous ont fait part de leurs complaintes. Même si la régularisation intervient dans un marché libéralisé, nous avons été saisis par des associations de consommateurs contre ces offres de Orange. Nous avons demandé à l’opérateur, à titre conservatoire, de suspendre ses offres ».
Selon M. Ly , Quand on fait appel à l’environnement actuel de la pandémie, aucun opérateur n’a le droit d’invoquer un quelconque texte juridique figé à l’appui d’une augmentation tarifaires.
« L’Artp a pris la responsabilité d’intervenir sur cette question (nouvelles offres de la Sonatel, ndlr) au nom de l’équilibre et au nom de l’intérêt général en cela que les opérateurs télécommunication sont des délégataires de services publiques en qualité de concessionnaire, il ne faut pas qu’ils l’oublient », a rappelé Directeur général de l’Artp.
L’invité de RFm soir a tenu à préciser que la définition de service publique dont ces opérateurs de télécommunications sont investis « requiert de leur part de veiller à l’intérêt général ».
L’Autorité de régulation étant à équidistante entre les différentes parties prenantes, « a d’abord initié une mission de médiation qu’elle joue dans le but de trouver une solution satisfaisante à l’ensemble des parties », a-t-il informé.
Pour se faire, a-t-il renseigné : « Nous avons convoqué à plusieurs reprises la Direction générale de Sonatel, nous avons échangé avec elle. Nous avons reçu des associations consuméristes qui nous ont fait part de leurs complaintes. Même si la régularisation intervient dans un marché libéralisé, nous avons été saisis par des associations de consommateurs contre ces offres de Orange. Nous avons demandé à l’opérateur, à titre conservatoire, de suspendre ses offres ».
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