Le Président Bassirou Diomaye Faye s’est adressé, ce mercredi 24 septembre 2025, à la tribune de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies. Dans son allocution, il a rappelé que dans un monde en crise, les principes et les actes doivent rester les mêmes : « la paix plutôt que les conflits, la justice plutôt que l’indifférence, le partenariat plutôt que les rapports de force ».
Pour lui, cela n’est possible que par un « multilatéralisme fort et revitalisé », pour en faire dit-il, un « cadre unique d’action pour la paix et la stabilité, par le dialogue, la concertation et la résolution pacifique des différends ».
Le chef de l’État a souligné que la survie du multilatéralisme passe par le retour à ses principes fondamentaux : « la responsabilité partagée et une solidarité active, le respect du droit international et une justice universelle, conformément aux Statuts de la Cour Internationale de Justice et de la Cour Pénale Internationale ».
Réforme de la gouvernance mondiale
Il a insisté sur la nécessité de réformer la gouvernance mondiale, aussi bien politique, économique que financière.
« L’ONU par sa vocation universelle, doit agir en pionnière, des délibérations et des décisions plus démocratiques, plus légitimes et plus représentatives de ses Etats membres qui sont passés de 51 en 1945 à 193 aujourd’hui », a rappelé le Président Faye.
Par ailleurs, il renouvelle le soutien du Sénégal au consensus d’Ezulwini pour une « représentation juste et équitable de l’Afrique au Conseil de sécurité ».
Concernant les enjeux économiques, le Président Diomaye a plaidé pour une gouvernance plus juste et inclusive pour répondre aux véritables besoins du financement du développement durable. Selon lui, l’aide publique n’est pas la solution.
Pour lui, d’autres leviers existent, notamment : un « cadre fiscal mondial équitable afin que l’impôt soit payé là où la richesse est produite ; l’accès au crédit dans des conditions soutenables afin que la gestion du fardeau de la dette n’entrave pas les efforts de développement de nos pays ».
Il a également souligné la « mise en œuvre effective de l’engagement de Séville, du pacte pour l’avenir et des Objectifs de Développement Durable pour un accès élargi à la santé, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation, à l’énergie et au numérique ».
ONU plus rénovée et efficace
Le chef de l’État a également alerté sur l’urgence climatique, rappelant que l’Afrique, responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, en subit pourtant de plein fouet les conséquences : sécheresses, inondations, érosion côtière et insécurité alimentaire.
« Le Sénégal renouvelle son attachement à l’accord de Paris sur le climat et appelle à une transition climatique juste et équitable, par l’exploitation de nos ressources disponibles pour l’accès universel à l’électricité et l’amorce d’une industrialisation compétitive », a-t-il assuré.
Le Président Faye a salué la création du Fonds pour répondre aux pertes et dommages et appelle à la mobilisation de la solidarité internationale pour la constitution de ses ressources, afin de financer les opérations sur le terrain.
Enfin, le Président Diomaye a rappelé que le monde dispose déjà des moyens nécessaires pour répondre aux défis : nourrir les affamés, éduquer les enfants, soigner les malades et faire taire les armes. Selon lui, le véritable obstacle reste la volonté politique, qui doit faire du multilatéralisme un instrument de solidarité collective et de coopération.
« Faisons de ce 80e anniversaire des Nations unies non pas le constat d’un ordre épuisé, mais le point de départ d’un nouvel espoir : celui d’une Organisation rénovée et plus efficace au service des peuples qu’elle incarne », a-t-il conclu.
Pour lui, cela n’est possible que par un « multilatéralisme fort et revitalisé », pour en faire dit-il, un « cadre unique d’action pour la paix et la stabilité, par le dialogue, la concertation et la résolution pacifique des différends ».
Le chef de l’État a souligné que la survie du multilatéralisme passe par le retour à ses principes fondamentaux : « la responsabilité partagée et une solidarité active, le respect du droit international et une justice universelle, conformément aux Statuts de la Cour Internationale de Justice et de la Cour Pénale Internationale ».
Réforme de la gouvernance mondiale
Il a insisté sur la nécessité de réformer la gouvernance mondiale, aussi bien politique, économique que financière.
« L’ONU par sa vocation universelle, doit agir en pionnière, des délibérations et des décisions plus démocratiques, plus légitimes et plus représentatives de ses Etats membres qui sont passés de 51 en 1945 à 193 aujourd’hui », a rappelé le Président Faye.
Par ailleurs, il renouvelle le soutien du Sénégal au consensus d’Ezulwini pour une « représentation juste et équitable de l’Afrique au Conseil de sécurité ».
Concernant les enjeux économiques, le Président Diomaye a plaidé pour une gouvernance plus juste et inclusive pour répondre aux véritables besoins du financement du développement durable. Selon lui, l’aide publique n’est pas la solution.
Pour lui, d’autres leviers existent, notamment : un « cadre fiscal mondial équitable afin que l’impôt soit payé là où la richesse est produite ; l’accès au crédit dans des conditions soutenables afin que la gestion du fardeau de la dette n’entrave pas les efforts de développement de nos pays ».
Il a également souligné la « mise en œuvre effective de l’engagement de Séville, du pacte pour l’avenir et des Objectifs de Développement Durable pour un accès élargi à la santé, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation, à l’énergie et au numérique ».
ONU plus rénovée et efficace
Le chef de l’État a également alerté sur l’urgence climatique, rappelant que l’Afrique, responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, en subit pourtant de plein fouet les conséquences : sécheresses, inondations, érosion côtière et insécurité alimentaire.
« Le Sénégal renouvelle son attachement à l’accord de Paris sur le climat et appelle à une transition climatique juste et équitable, par l’exploitation de nos ressources disponibles pour l’accès universel à l’électricité et l’amorce d’une industrialisation compétitive », a-t-il assuré.
Le Président Faye a salué la création du Fonds pour répondre aux pertes et dommages et appelle à la mobilisation de la solidarité internationale pour la constitution de ses ressources, afin de financer les opérations sur le terrain.
Enfin, le Président Diomaye a rappelé que le monde dispose déjà des moyens nécessaires pour répondre aux défis : nourrir les affamés, éduquer les enfants, soigner les malades et faire taire les armes. Selon lui, le véritable obstacle reste la volonté politique, qui doit faire du multilatéralisme un instrument de solidarité collective et de coopération.
« Faisons de ce 80e anniversaire des Nations unies non pas le constat d’un ordre épuisé, mais le point de départ d’un nouvel espoir : celui d’une Organisation rénovée et plus efficace au service des peuples qu’elle incarne », a-t-il conclu.
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