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« On doit passer d’une bonne à une très grande équipe », Aliou Cissé



Le Sénégal qualifié à la Coupe du monde pour la seconde fois de son histoire ; pour le sélectionneur national, « il va falloir se préparer pour aller et exister en Russie ». 

« C’est encore loin (le prochain Mondial démarre en juin 2018 en Russie). Comme, je l’ai dit, se qualifier à une Coupe du monde n’est pas ordinaire, c’est magnifique. Maintenant, nous sommes conscients qu’il faut bien se préparer. Il va falloir aussi que l’euphorie descende et se préparer pour aller là-bas et exister. C’est pour cela que cela se prépare aujourd’hui. Il faut toujours être en anticipation… Avant la Coupe du monde, on a rendez-vous au mois de mars aussi avec les éliminatoires de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) 2019. On va aller à Madagascar, un déplacement difficile. Il y a toujours des échéances importantes avec cette équipe nationale. Il faut y aller avec beaucoup de sérénité, d’organisation et d’anticipation. La Coupe du monde, ce n’est pas encore demain mais on a la tête dessus », décline Aliou Cissé.

Sur les points sur lesquels l’équipe doit s’améliorer, le coach des « Lions » indique qu’il « a la chance d’avoir un bon groupe mais un groupe doit toujours s’améliorer ». « Il y a un débat un petit peu sur le fond de jeu, la façon dont le Sénégal joue. Mais, je crois que quand vous allez en France aussi, c’est la même chose. Il y a toujours, ce problème de fond de jeu dans les équipes nationales. Je dirai surtout un problème de niveau de jeu. Il faut être capable, à un moment donner, de jouer à un rythme élevé de la première à la 95e minute. Ce qu’on a parfois du mal à faire. C’est ce que nos garçons doivent être capables de faire. Sur nos matchs, on a parfois des séquences très intéressantes, de niveau où il y a du rythme, de la justesse technique, individuelle et collective. Je reste un peu sur ma faim parce que j’aimerai le voir pendant longtemps dans le match mais pas seulement 20 ou 30 minutes. On doit passer d’une bonne équipe à une très grande équipe. On essaie de conscientiser nos joueurs à élever leur niveau individuellement, pour que le niveau soit beaucoup plus élevé », dit-il.

Dans tous les cas, poursuit l’ancien international sénégalais, « le groupe est toujours ouvert. Qualitativement et quantitativement, on a quand même un bon groupe. Il y a une concurrence qui va s’installer et je sais qu’à l’intérieur du groupe déjà, on a la possibilité de nous améliorer. On a des joueurs polyvalents, capables de jouer dans plusieurs systèmes de jeu. Maintenant, si on a la possibilité d’avoir des garçons talentueux, capables de nous apporter un plus,  on ne va pas se gêner. Voilà l’état d’esprit dans lequel nous sommes », dit-il. Et, selon ces propres termes, « Mame Biram Diouf fait partie du groupe. De même que Pape Ndiaye Souaré ».

Aliou Cissé qui dédie la qualification aux entraîneurs locaux, ne manque pas de parler du match de ce soir. Le Sénégal accueille l’Afrique du Sud ce mardi 14 novembre pour le compte de la 6ème et dernière journée des qualifications au prochain Mondial.

« C’est un match à prendre au sérieux. Si on veut que la fête soit belle, il faut qu’on arrive à faire un bon match, qu’on arrive à gagner. Et, la fête sera encore plus belle. Sur le plan international, il ne faut pas lever le pied. L’équilibre est toujours fragile. On a toujours quelque chose à gagner, à améliorer. On ne joue pas pour dire que c’est un match de gala. Nous invitons nos supporters à venir nombreux, à faire la fête… », lance-t-il. 


Mardi 14 Novembre 2017 - 13:21


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