À peine 38 % des médecins inscrits à l’Ordre national des médecins du Sénégal (ONMS) sont à jour de leurs obligations administratives pour l’année 2025, selon le rapport annuel publié hier vendredi. Sur un total de 5 675 praticiens enregistrés, seuls 2 155 ont régularisé leur situation, un niveau jugé alarmant par les autorités de régulation.
« Ces chiffres constituent un signal d’alarme », a averti le président de l’Ordre, le Dr Jean François Diène, en présentant le document. Le rapport met en évidence des disparités notables entre les deux principales sections de l’organisation. La Section A, qui concentre 4 805 médecins, affiche un taux de conformité de 37 %, tandis que la Section B, plus réduite avec 870 inscrits, atteint 42 %.
La situation est particulièrement préoccupante chez les praticiens provisoirement inscrits, dont seuls 26,8 % sont en règle. Ce faible niveau de régularité traduit, selon Dr Diène, « une fragilité administrative et un manque d’ancrage institutionnel, qui pourraient nuire à leur intégration durable dans le système de santé. »
Des écarts apparaissent aussi en fonction de la nationalité. Sur 4 536 médecins sénégalais, 40 % ont régularisé leur situation, contre seulement 30 % pour les 1 139 praticiens étrangers, soit un écart de dix points. Cette différence interroge sur « les barrières administratives et les dispositifs d’accompagnement existants pour les médecins non nationaux », selon le président de l’Ordre.
L’ONMS appelle ainsi les praticiens à se mettre en conformité dans les meilleurs délais. « La profession médicale doit rester organisée et rigoureuse. La mise à jour des obligations n’est pas une simple formalité, elle garantit l’éthique et la régulation de la pratique », a insisté le Dr Diène.
Pour l’Ordre, cette régularisation est essentielle pour renforcer la crédibilité de l’organisation et améliorer la qualité des soins dans le pays.
« Ces chiffres constituent un signal d’alarme », a averti le président de l’Ordre, le Dr Jean François Diène, en présentant le document. Le rapport met en évidence des disparités notables entre les deux principales sections de l’organisation. La Section A, qui concentre 4 805 médecins, affiche un taux de conformité de 37 %, tandis que la Section B, plus réduite avec 870 inscrits, atteint 42 %.
La situation est particulièrement préoccupante chez les praticiens provisoirement inscrits, dont seuls 26,8 % sont en règle. Ce faible niveau de régularité traduit, selon Dr Diène, « une fragilité administrative et un manque d’ancrage institutionnel, qui pourraient nuire à leur intégration durable dans le système de santé. »
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