Invité de l’émission « Face au Jury » sur PressAfrik Tv ce dimanche, Mamadou Lamine Dianté, président du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), est revenu en détail sur le processus ayant conduit à la signature du nouveau pacte de stabilité sociale entre le gouvernement, les syndicats et les employeurs. Une initiative portée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et coordonnée en grande partie par le HCDS.
« Le Haut Conseil du Dialogue Social fait la facilitation et la médiation entre les patrons et les travailleurs en cas de problème ou de malentendu », a rappelé M. Dianté. Selon lui, dès son arrivée au pouvoir, le président Faye a souhaité instaurer une nouvelle politique qui ne saurait être freinée par des tensions sociales. « Il s’est dit que si cette politique est en marche et qu’il y a des difficultés dans les lieux de travail, cela retardera un peu les résultats du gouvernement », a-t-il expliqué.
Ce dernier a révélé que les discussions n’ont pas commencé en mars 2025, comme certains le pensent, mais dès le mois de janvier. « Le 24 janvier, j’ai demandé à parler aux secrétaires généraux des syndicats que j’avais entendus à la radio. Ils sont venus me voir et après leur visite, on a fait un courrier à toutes les autorités. Une semaine plus tard, nous avons rencontré le ministre du Travail », a-t-il expliqué.
À l’issue de ce processus, un document intitulé « draft zéro » a été mis en place. « Les centrales syndicales ont voulu que le pacte de stabilité soit sorti des négociations sectorielles. Contrairement à celui de 2014, ce nouveau pacte contient des attentes et des engagements pris dans les différents secteurs d’activités », a déclaré Mamadou Lamine Dianté.
Le chef de l’État a ainsi décidé de mettre en place un pacte de stabilité sociale, sollicitant le Haut Conseil pour piloter cette démarche. « Quand la décision de mettre en place un pacte de stabilité a été prise, le Premier ministre Ousmane Sonko a installé un comité restreint dont le Haut Dialogue Social faisait partie », a précisé le président du HCDS.
L’élaboration du pacte a débuté par une évaluation de celui de 2014. « Ce qu’on a fait en premier, c’était de revoir le pacte qui était en place, voir ce qui a marché ou non, mais aussi de faire des recommandations pour réussir les trois parties », a détaillé M. Dianté. Cette phase préparatoire a abouti à une rencontre tripartite tenue le 27 février 2025 au Grand Théâtre de Dakar. À l’issue de cette réunion, « la confiance s’est renforcée entre les trois parties », selon le président du HCDS.
« Le président de la République a donné des directives pour entamer les discussions globales qui concerneront l’éducation, la santé, la justice, les collectivités territoriales, afin que le 1er mai, on puisse avoir un pacte de stabilité », a-t-il poursuivi. Malgré quelques divergences apparues en cours de route, le Haut Conseil a mené « des démarches pour arranger les choses », permettant finalement de conclure un accord à temps. Mamadou Lamine Dianté a aussi insisté sur le rôle de médiation de son institution, précisant : « Ce rôle nous demande d’être discret dans les rencontres que nous faisons pour ne pas créer de points de divergences. »
« Le Haut Conseil du Dialogue Social fait la facilitation et la médiation entre les patrons et les travailleurs en cas de problème ou de malentendu », a rappelé M. Dianté. Selon lui, dès son arrivée au pouvoir, le président Faye a souhaité instaurer une nouvelle politique qui ne saurait être freinée par des tensions sociales. « Il s’est dit que si cette politique est en marche et qu’il y a des difficultés dans les lieux de travail, cela retardera un peu les résultats du gouvernement », a-t-il expliqué.
Ce dernier a révélé que les discussions n’ont pas commencé en mars 2025, comme certains le pensent, mais dès le mois de janvier. « Le 24 janvier, j’ai demandé à parler aux secrétaires généraux des syndicats que j’avais entendus à la radio. Ils sont venus me voir et après leur visite, on a fait un courrier à toutes les autorités. Une semaine plus tard, nous avons rencontré le ministre du Travail », a-t-il expliqué.
À l’issue de ce processus, un document intitulé « draft zéro » a été mis en place. « Les centrales syndicales ont voulu que le pacte de stabilité soit sorti des négociations sectorielles. Contrairement à celui de 2014, ce nouveau pacte contient des attentes et des engagements pris dans les différents secteurs d’activités », a déclaré Mamadou Lamine Dianté.
Le chef de l’État a ainsi décidé de mettre en place un pacte de stabilité sociale, sollicitant le Haut Conseil pour piloter cette démarche. « Quand la décision de mettre en place un pacte de stabilité a été prise, le Premier ministre Ousmane Sonko a installé un comité restreint dont le Haut Dialogue Social faisait partie », a précisé le président du HCDS.
L’élaboration du pacte a débuté par une évaluation de celui de 2014. « Ce qu’on a fait en premier, c’était de revoir le pacte qui était en place, voir ce qui a marché ou non, mais aussi de faire des recommandations pour réussir les trois parties », a détaillé M. Dianté. Cette phase préparatoire a abouti à une rencontre tripartite tenue le 27 février 2025 au Grand Théâtre de Dakar. À l’issue de cette réunion, « la confiance s’est renforcée entre les trois parties », selon le président du HCDS.
« Le président de la République a donné des directives pour entamer les discussions globales qui concerneront l’éducation, la santé, la justice, les collectivités territoriales, afin que le 1er mai, on puisse avoir un pacte de stabilité », a-t-il poursuivi. Malgré quelques divergences apparues en cours de route, le Haut Conseil a mené « des démarches pour arranger les choses », permettant finalement de conclure un accord à temps. Mamadou Lamine Dianté a aussi insisté sur le rôle de médiation de son institution, précisant : « Ce rôle nous demande d’être discret dans les rencontres que nous faisons pour ne pas créer de points de divergences. »
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