Emigré, Ndiaga Seck avait acheté un terrain à Petit Mbao pour y élire domicile. Une année, lorsqu’il est revenu au Sénégal pour des vacances, il est allé au niveau du notaire pour régulariser certains papiers. Avant de rentrer, il reçoit la visite de Pape Gora Seck, un de ses voisins. Ce dernier lui propose un échange d’un de ses terrains situé à la ZAC de Mbao.
Selon les déclarations contenues dans le procès-verbal d’audition, car le prévenu ne s’est pas présenté à la barre, Pape Góra Seck avait soutenu que la mosquée construite chez lui était devenue trop exiguë. Il fallait faire une extension et le terrain qui se trouve à côté appartenait à Ndiaga Seck d’où la proposition qu’il lui avait faite de l’échange.
A la barre, ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et croit que la société est régie par des lois. « Dans un premier temps, j’avais décidé de faire la fondation en conformité avec mon plan avant de faire une élévation. A ma grande surprise, Pape Góra Seck et ses enfants ont tout démoli. J’ai fait le constat d’huissier avant de porter plainte. On l’a condamné à trois mois assortis du sursis. Aujourd’hui, je veux construire à nouveau, mais il a récupéré ma parcelle pour y prier avec ses disciples. Il m’est aujourd’hui impossible de construire sur ma parcelle. Je sollicite l’arbitrage de la justice pour rentrer dans mes droits. Depuis plusieurs mois, je devais rentrer mais je suis cloîtré ici à cause de cette affaire » a-t-il pesté à la barre.
Le procureur s’est offusqué de cette occupation illégale de terrain appartenant à autrui. C’est pourquoi, il a requis un an d’emprisonnement ferme tout en décernant un mandat de dépôt contre le prévenu.
Pour sa part Me Assane Dioma Ndiaye de la défense a constaté pour s’en désoler que certains citoyens se croient supérieurs à la loi. A en croire la robe noire, certains ont même un mépris envers la loi. Pour justifier de tels propos, l’avocat évoque le fait qu’on les convoque, mais ils ne daignent même pas se présenter à la barre.
Revenant sur le sujet qui fait polémique, Me Assane Dioma Ndiaye de remarquer que le prévenu veut agrandir sa mosquée et pour ce faire, il occupe en toute illégalité la maison d’autrui. Il a fini par réclamer la somme de 20 millions en guise de dommages et intérêts à verser à la partie civile. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 10 août prochain, raconte Le Témoin qui rapporte les minutes de l'audience.
Selon les déclarations contenues dans le procès-verbal d’audition, car le prévenu ne s’est pas présenté à la barre, Pape Góra Seck avait soutenu que la mosquée construite chez lui était devenue trop exiguë. Il fallait faire une extension et le terrain qui se trouve à côté appartenait à Ndiaga Seck d’où la proposition qu’il lui avait faite de l’échange.
A la barre, ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et croit que la société est régie par des lois. « Dans un premier temps, j’avais décidé de faire la fondation en conformité avec mon plan avant de faire une élévation. A ma grande surprise, Pape Góra Seck et ses enfants ont tout démoli. J’ai fait le constat d’huissier avant de porter plainte. On l’a condamné à trois mois assortis du sursis. Aujourd’hui, je veux construire à nouveau, mais il a récupéré ma parcelle pour y prier avec ses disciples. Il m’est aujourd’hui impossible de construire sur ma parcelle. Je sollicite l’arbitrage de la justice pour rentrer dans mes droits. Depuis plusieurs mois, je devais rentrer mais je suis cloîtré ici à cause de cette affaire » a-t-il pesté à la barre.
Le procureur s’est offusqué de cette occupation illégale de terrain appartenant à autrui. C’est pourquoi, il a requis un an d’emprisonnement ferme tout en décernant un mandat de dépôt contre le prévenu.
Pour sa part Me Assane Dioma Ndiaye de la défense a constaté pour s’en désoler que certains citoyens se croient supérieurs à la loi. A en croire la robe noire, certains ont même un mépris envers la loi. Pour justifier de tels propos, l’avocat évoque le fait qu’on les convoque, mais ils ne daignent même pas se présenter à la barre.
Revenant sur le sujet qui fait polémique, Me Assane Dioma Ndiaye de remarquer que le prévenu veut agrandir sa mosquée et pour ce faire, il occupe en toute illégalité la maison d’autrui. Il a fini par réclamer la somme de 20 millions en guise de dommages et intérêts à verser à la partie civile. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 10 août prochain, raconte Le Témoin qui rapporte les minutes de l'audience.
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