Et Trump n'a rien dit, ou presque. Habitué à bavarder et canarder sur Twitter quotidiennement, à un rythme frénétique, le président américain est resté quasi silencieux mardi en fin de journée, tout le temps des obsèques de George Floyd, cet Afro-américain de 46 ans mort d'asphyxie lors de son interpellation par des policiers le 25 mai dernier. Alors qu'à Houston, sa ville natale, une cérémonie religieuse se déroulait, et que Trump était malmené par la famille du défunt, à Washington, silence radio.
Donald Trump n'a « pas eu un mot » pour le calvaire de George Floyd, a accusé le révérend Al Sharpton, figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis qui officiait à la cérémonie d'adieux. « Le président a parlé d'appeler les militaires en renfort » pour tenir les villes secouées par les violences « mais il n'a pas eu un mot pour les 8 minutes et 46 secondes de ce meurtre policier ».
Donald Trump avait annoncé le 29 mai avoir parlé avec la famille de George Floyd. « Je comprends la douleur », avait-il alors déclaré, « la famille de George a droit à la justice ». Puis sur Twitter, à plusieurs reprises, il avait appelé les « groupes organisés » qui se sont livrés à des débordements ou des pillages dans plusieurs villes américaines, à ne pas salir la « mémoire » de Floyd. Il y a quatre jours, en revanche, il a utilisé le nom de celui qui est devenu le symbole de brutalités policières à connotation raciste à travers le monde, pour louer l'action de la Maison Blanche contre le chômage. Et dans un style pastoral qui a particulièrement déplu.
« Nous prenons soin des citoyens les plus vulnérables de notre Nation »
Dans un style plus posé, peut-être avec l'appui de conseillers, Trump s'est contenté de quatre messages sur Twitter. Deux sont plus subtils qu'il n'y paraît. Le premier salue comme une « journée historique » l'aval donné par le Congrès à la nomination du général Charles Brown Jr., un aviateur noir, au poste de chef d'état-major de l'US Air Force, le plus haut grade. Dans le message suivant, il s'est félicité d'allouer « 2,96 Mds$ en subventions d'urgence pour soutenir les sans-abri américains et ceux qui risquent de le devenir » à cause du chômage provoqué par la crise du coronavirus. « Nous prenons soin des citoyens les plus vulnérables de notre Nation », a-t-il ajouté.
Donald Trump n'a « pas eu un mot » pour le calvaire de George Floyd, a accusé le révérend Al Sharpton, figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis qui officiait à la cérémonie d'adieux. « Le président a parlé d'appeler les militaires en renfort » pour tenir les villes secouées par les violences « mais il n'a pas eu un mot pour les 8 minutes et 46 secondes de ce meurtre policier ».
Donald Trump avait annoncé le 29 mai avoir parlé avec la famille de George Floyd. « Je comprends la douleur », avait-il alors déclaré, « la famille de George a droit à la justice ». Puis sur Twitter, à plusieurs reprises, il avait appelé les « groupes organisés » qui se sont livrés à des débordements ou des pillages dans plusieurs villes américaines, à ne pas salir la « mémoire » de Floyd. Il y a quatre jours, en revanche, il a utilisé le nom de celui qui est devenu le symbole de brutalités policières à connotation raciste à travers le monde, pour louer l'action de la Maison Blanche contre le chômage. Et dans un style pastoral qui a particulièrement déplu.
« Nous prenons soin des citoyens les plus vulnérables de notre Nation »
Dans un style plus posé, peut-être avec l'appui de conseillers, Trump s'est contenté de quatre messages sur Twitter. Deux sont plus subtils qu'il n'y paraît. Le premier salue comme une « journée historique » l'aval donné par le Congrès à la nomination du général Charles Brown Jr., un aviateur noir, au poste de chef d'état-major de l'US Air Force, le plus haut grade. Dans le message suivant, il s'est félicité d'allouer « 2,96 Mds$ en subventions d'urgence pour soutenir les sans-abri américains et ceux qui risquent de le devenir » à cause du chômage provoqué par la crise du coronavirus. « Nous prenons soin des citoyens les plus vulnérables de notre Nation », a-t-il ajouté.
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