Après l’électricité, c’est le carburant. Ce produit d’hydrocarbure se fait désirer à Dakar. Presque toutes les stations sont touchées. Celles de la firme "Elton", en passant par "Total", "Shell" et autres. Les pompistes n’ont qu’une seule réponse. "Il n’y a pas de carburant. Allez voir ailleurs". A la question de savoir quand ça va venir, ils rétorquent : «je ne sais pas. Peut-être tout à l’heure ou demain». Une réponse qui irrite visiblement certains automobilistes. Si certains rouspète à haute voix, d’autres lancent : «thiey Sénégal (mon vieux quel pays». Un taximan qui a préféré garder l’anonymat de pester : «Qu’est ce qui se passe dans ce pays ? On peut plus avoir de l’électricité, on ne mange plus à cause d’une forte inflation, les enseignants font la grève, le personnel de santé entre autres. C’est le signe d’une fin de règne». Le monsieur au volant d’un taxi de couleur jaune noir indique : «les autorités étatiques ne sont capables de rien. Elles peuvent même pas assurer une fourniture correcte de carburant».
La quarantaine environ, des lunettes bien vissées, Malick Fall ne trouve pas de mot pour qualifier cette pénurie de carburant. Au volant sa Mercédès 300 de couleur gris métallique, il a fait savoir qu’il en a à sa cinquième station et n’arrive pas à trouver ce liquide. «Je risque de garer ma voiture ici (station service Elton Stèle Mermoz) et prendre un taxi pour vaquer à mes occupations». Excédé, Malick Fall prend date pour février 2012 date de la prochaine élection présidentielle.
Au carrefour Bourguiba X Castors, c’est la même situation. Les automobilistes qui étaient au courant qu’il restait quelques litres à l’une des deux stations «Total» du coin y sont accourus. Seuls quelques véhicules ont pu se procurer du carburant. Les chauffeurs des autres voitures n’arrivent pas à contenir leur colère. Ils fulminent et s’insurgent contre le gouvernement particulièrement le ministre de l’Energie. «C’est un incapable et il veut gérer le Sénégal», martèle Louis Dacosta.
La quarantaine environ, des lunettes bien vissées, Malick Fall ne trouve pas de mot pour qualifier cette pénurie de carburant. Au volant sa Mercédès 300 de couleur gris métallique, il a fait savoir qu’il en a à sa cinquième station et n’arrive pas à trouver ce liquide. «Je risque de garer ma voiture ici (station service Elton Stèle Mermoz) et prendre un taxi pour vaquer à mes occupations». Excédé, Malick Fall prend date pour février 2012 date de la prochaine élection présidentielle.
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