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Plus de 10.000 tonnes d’oignon invendues dans les Zone des Niayes



Dans la région des Niayes (du nord-ouest), une crise frappe durement les producteurs d'oignon, qui se retrouvent avec plus de 10 000 tonnes de leur récolte invendues. Les difficultés rencontrées pour écouler leurs produits stockés en plein air, exposés aux aléas climatiques, mettent en péril leurs moyens de subsistance.

Matar Guèye, un producteur de la région de Pout (une commune de la Région de Thiès), a témoigné de son désarroi face à la situation. Malgré une récolte abondante, il peine à trouver des acheteurs pour son oignon, stocké en plein champ faute de magasins de stockage adéquats. Il risque de perdre près de 600 tonnes de sa récolte en raison du manque de débouchés sur le marché.

Fodé Camara, un autre maraîcher établi à Cayar (nord), partage le même sentiment de désespoir. Sa récolte est en stock depuis des semaines sans qu'aucun acheteur ne se manifeste. La perspective de tout perdre est une menace pesante pour lui et de nombreux autres agriculteurs de la région.

Face à cette situation, les producteurs appellent à la mise en place de chambres froides pour préserver leurs récoltes et éviter les pertes massives. Le manque d'infrastructures de stockage adéquates est pointé du doigt comme l'une des principales causes de la crise.

El Hadji Malick Sow souligne également la surproduction d'oignon comme un facteur aggravant de la situation. Il estime que l'absence d'unités de conservation contribue à la détérioration des récoltes et met en péril l'approvisionnement du marché.

Les appels à l'action se multiplient pour que l'État du Sénégal intervienne rapidement pour sauver la filière oignon dans la région des Niayes (nord-ouest). Des solutions concrètes, telles que la construction de magasins de stockage et la mise en place de mécanismes de conservation, sont jugées indispensables pour éviter une catastrophe économique majeure dans la région.

Selon L'Observateur, une action urgente est nécessaire pour protéger les moyens de subsistance des agriculteurs locaux et assurer la sécurité alimentaire dans la région.

Ndeye Fatou Touré

Jeudi 25 Avril 2024 - 09:28


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