Des « bouleversements sur la scène internationale » obligent la Russie à « adapter ses documents de planification stratégique, notamment la conception de la politique étrangère de la Fédération de Russie », a justifié le président Vladimir Poutine lors d'une réunion de son conseil de sécurité nationale.
« Guerre hybride »
Selon son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, le nouveau document relève « la nature existentielle des menaces [...] créées par les actions des pays inamicaux », qualifiant les États-Unis d'« instigateur principal et chef d'orchestre de la ligne anti-russe ».
« De façon générale, la politique de l'Occident visant à affaiblir la Russie par tous les moyens est caractérisée comme une guerre hybride d'un nouveau genre », a estimé Sergueï Lavrov. La nouvelle stratégie de politique étrangère russe repose sur le principe que « les mesures anti-russes prises par les pays inamicaux seront constamment combattues, avec sévérité si nécessaire », a-t-il ajouté.
Profonde rupture
L'adoption de cette nouvelle stratégie de politique étrangère entérine la profonde rupture qui existe entre Moscou et les pays occidentaux depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine. Le conflit a causé une crise diplomatique d'une gravité rappelant l'époque de la guerre froide.
Washington et ses alliés ont mis en place de lourdes sanctions économiques contre Moscou, qui les accuse en retour de lui livrer une guerre par procuration en Ukraine, en livrant notamment des armes à Kiev. Isolée en Occident, la Russie cherche à se rapprocher économiquement et diplomatiquement de l'Asie, notamment de la Chine. Selon la nouvelle doctrine russe, la Chine et l'Inde sont des partenaires clés de la Russie.
Ce partenariat, en particulier avec Pékin, risque de montrer rapidement ses limites, selon Nicolas Tenzer interrogé par RFI, spécialiste des questions stratégiques et internationales et enseignant à Sciences Po : « La Russie est un nain technologique, démographique, économique [face à la Chine]. Donc quand ils disent : "on va s'allier", s'il y a alliance, ce sera un lien total de vassalité par rapport à la Chine. La Chine doit être contente d'avoir quelqu'un comme Poutine qui est prêt à lui vendre son pays. »
(Et avec AFP)
« Guerre hybride »
Selon son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, le nouveau document relève « la nature existentielle des menaces [...] créées par les actions des pays inamicaux », qualifiant les États-Unis d'« instigateur principal et chef d'orchestre de la ligne anti-russe ».
« De façon générale, la politique de l'Occident visant à affaiblir la Russie par tous les moyens est caractérisée comme une guerre hybride d'un nouveau genre », a estimé Sergueï Lavrov. La nouvelle stratégie de politique étrangère russe repose sur le principe que « les mesures anti-russes prises par les pays inamicaux seront constamment combattues, avec sévérité si nécessaire », a-t-il ajouté.
Profonde rupture
L'adoption de cette nouvelle stratégie de politique étrangère entérine la profonde rupture qui existe entre Moscou et les pays occidentaux depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine. Le conflit a causé une crise diplomatique d'une gravité rappelant l'époque de la guerre froide.
Washington et ses alliés ont mis en place de lourdes sanctions économiques contre Moscou, qui les accuse en retour de lui livrer une guerre par procuration en Ukraine, en livrant notamment des armes à Kiev. Isolée en Occident, la Russie cherche à se rapprocher économiquement et diplomatiquement de l'Asie, notamment de la Chine. Selon la nouvelle doctrine russe, la Chine et l'Inde sont des partenaires clés de la Russie.
Ce partenariat, en particulier avec Pékin, risque de montrer rapidement ses limites, selon Nicolas Tenzer interrogé par RFI, spécialiste des questions stratégiques et internationales et enseignant à Sciences Po : « La Russie est un nain technologique, démographique, économique [face à la Chine]. Donc quand ils disent : "on va s'allier", s'il y a alliance, ce sera un lien total de vassalité par rapport à la Chine. La Chine doit être contente d'avoir quelqu'un comme Poutine qui est prêt à lui vendre son pays. »
(Et avec AFP)
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