La proposition consistant à faire renoncer à tout candidat à la Présidentielle sa ou ses nationalités cinq (5) ans avant le jour du scrutin émane d’un allié de l’Alliance Pour la République (APR). C’est la précision de Benoît Sambou qui dit n’avoir fait que la déposer à la table des discussions sur la revue du Code électoral. Joint par «Le Quotidien» hier, il dénonce les «cagoulards», nie cibler Karim Wade et Abdoul Mbaye et promet que la proposition sera discutée au deuxième round des débats.
Benoît Sambou a proposé aux travaux de la revue du Code électoral la disposition suivante: «Tout candidat détenteur d’autres nationalités doit renoncer à celles-ci au moins cinq (5) ans avant le jour du scrutin et en fournir la preuve». A la question de savoir, qu’est-ce qui motive cette proposition ? Il indique que «cette proposition n’est pas celle de Benoît Sambou mais du pôle de la majorité».
«Nous en avons discuté au sein du pôle et, ensemble, nous avons décidé, en tant que mandataires des différentes sous-coalitions qui portaient cette question au niveau de la commission, de porter ce débat qu’on a eu sur l’article LO 114. L’article 28 de la Constitution dit que tout candidat à l’élection présidentielle doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. L’article LO 114 du Code électoral vient pour organiser et préciser les conditions dans lesquelles la déclaration de candidature doit être faite notamment les pièces qui l’accompagnent», explique-t-il.
Et d’ajouter : «Nous avons voulu susciter un débat qui s’est posé sous le règne du Président Wade qui avait laissé planer le doute sur le fait qu’il avait gardé sa double nationalité pendant tout le temps qu’il est resté président de la République. Nous rappelons aussi que le Président Senghor avait la double nationalité pendant tout le temps qu’il était chef de l’Etat. On s’est demandé s’il n’était pas temps qu’on encadre cette disposition qui dit qu’il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise. Il faut dire qu’à ce niveau, il y a un vide de la Constitution et du Code électoral. Maintenant, sur la durée, d’aucuns ont proposé cinq (5) ans. Donc, ce n’était pas ma proposition et d’ailleurs elle vient d’un autre membre du pôle de la majorité» plus précisément d’un allié (de l'APR) parce qu’il considérait qu’il fallait une symbolique forte pour caler cette période sur la durée d’un mandat. Il a dit que si quelqu’un voulait être Président du Sénégal, il doit éventuellement renoncer à d’autres nationalités au moins sur la durée du mandat qui est de cinq (5) ans».
Interpeller sur le fait que cette proposition cible des adversaires du président Macky Sall comme Abdoul Mbaye et Karim Wade, Benoît Sambou de dire qu'il «ne peux pas imaginer que Abdoul Mbaye, qui a eu à occuper des fonctions aussi importantes que celles de Premier ministre du Sénégal, qui veut être président de la République, puisse avoir une double nationalité. Quant à Karim Wade, je n’ai jamais été préoccupé par sa candidature. D’ailleurs, je parle rarement de lui. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui peut faire avancer note démocratie».
Benoît Sambou a proposé aux travaux de la revue du Code électoral la disposition suivante: «Tout candidat détenteur d’autres nationalités doit renoncer à celles-ci au moins cinq (5) ans avant le jour du scrutin et en fournir la preuve». A la question de savoir, qu’est-ce qui motive cette proposition ? Il indique que «cette proposition n’est pas celle de Benoît Sambou mais du pôle de la majorité».
«Nous en avons discuté au sein du pôle et, ensemble, nous avons décidé, en tant que mandataires des différentes sous-coalitions qui portaient cette question au niveau de la commission, de porter ce débat qu’on a eu sur l’article LO 114. L’article 28 de la Constitution dit que tout candidat à l’élection présidentielle doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. L’article LO 114 du Code électoral vient pour organiser et préciser les conditions dans lesquelles la déclaration de candidature doit être faite notamment les pièces qui l’accompagnent», explique-t-il.
Et d’ajouter : «Nous avons voulu susciter un débat qui s’est posé sous le règne du Président Wade qui avait laissé planer le doute sur le fait qu’il avait gardé sa double nationalité pendant tout le temps qu’il est resté président de la République. Nous rappelons aussi que le Président Senghor avait la double nationalité pendant tout le temps qu’il était chef de l’Etat. On s’est demandé s’il n’était pas temps qu’on encadre cette disposition qui dit qu’il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise. Il faut dire qu’à ce niveau, il y a un vide de la Constitution et du Code électoral. Maintenant, sur la durée, d’aucuns ont proposé cinq (5) ans. Donc, ce n’était pas ma proposition et d’ailleurs elle vient d’un autre membre du pôle de la majorité» plus précisément d’un allié (de l'APR) parce qu’il considérait qu’il fallait une symbolique forte pour caler cette période sur la durée d’un mandat. Il a dit que si quelqu’un voulait être Président du Sénégal, il doit éventuellement renoncer à d’autres nationalités au moins sur la durée du mandat qui est de cinq (5) ans».
Interpeller sur le fait que cette proposition cible des adversaires du président Macky Sall comme Abdoul Mbaye et Karim Wade, Benoît Sambou de dire qu'il «ne peux pas imaginer que Abdoul Mbaye, qui a eu à occuper des fonctions aussi importantes que celles de Premier ministre du Sénégal, qui veut être président de la République, puisse avoir une double nationalité. Quant à Karim Wade, je n’ai jamais été préoccupé par sa candidature. D’ailleurs, je parle rarement de lui. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui peut faire avancer note démocratie».
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