« Depuis avant-hier, on a tout dit sauf le droit. Monsieur le Président, j'ai vu qu'on vous faisait des éloges qui n'ont rien à ravir de ceux de Mbaye Pekh. La justice, ce ne sont pas de flatteries, ce ne sont pas les flagorneries. Ça volait bas. On est restait calme, car notre heure allait arriver. Elle est arrivée maintenant » a lancé Me Borso Pouye devant la barre pour fustiger la manière dont les débats se font dans ce procès.
Parlant de la procédure contre son client Mbaye Ndiaye, Me Pouye a demandé à ce que cette procédure soit reconnue nulle et de nul effet par la Crie. Loin de s'arrêter à ces remarques Me Borso Pouye s'est en suite attaquée à la constitution de l'Etat du Sénégal en partie civile.
A la barre de la juridiction de la Crei, elle a attiré l'attention de la Cour sur la synchronisation qu'il y avait entre la partie civile et le parquet spécial avant de fustiger les déclarations du procureur spécial adjoint qui traitait les prévenus de « gros enfant ».
Me Pouye n'a pas non plus apprécié certaines déclarations outrageantes des avocats de la partie civile et n'a pas manqué de le leur faire remarquer. « Vous avez dit à Mbaye Ndiaye qu'il a gaspillé et gardé l'argent du Sénégal. Je vous défie d'en apporter les preuves. Vous vous êtes comporté de manière incorrecte avec Mbaye Ndiaye, alors qui lui, il ne l'a pas été avec toi » lance Me Borso Pouye à l'endroit de la partie civile qu'il appelle les avocats de l'Etat.
« Je demande la relaxe pure et simplement de Mbaye Ndiaye » a conclu Me Borso Pouye. Elle ajoute que c'est en violation des règles qui régissent la matière que le procureur spécial a demandée dans son réquisitoire l'amende de 250 milliards de francs Cfa à chaque prévenu.
Appelé à la barre pour faire des observations après les plaidoiries de ses avocats, Mbaye Ndiaye a fait des précisions sur la déposition de Pape Diéry Séne. « Je n'ai jamais montré de sms à Monsieur Pape Diéry Séne. Le ministère m'a demandé de la relever, je me suis rendu chez lui pour lui demander ce qui se passe. Ne voulant pas me le dire, il a répondu qu'il allait se défendre. C'est par la suite qu'il s'est mis à rédiger un rapport accablant sur moi et le ministère est revenu à la charge pour me demander de le relever de ses fonctions. Ce que je n'ai pas fait, car je l'ai affecté à Tambacouda » précise Mbaye Ndiaye.
« Karim Wade à l'âge de mon fils. C'est vrai que c'était le ministre et mon supérieur hiérarchique, mais si j'avais des choses à faire, j'allais le faire avec des gens de mon âge » lance Mbaye Ndiaye pour dire qu'il n'a jamais enrichi Karim Wade.
Parlant de la procédure contre son client Mbaye Ndiaye, Me Pouye a demandé à ce que cette procédure soit reconnue nulle et de nul effet par la Crie. Loin de s'arrêter à ces remarques Me Borso Pouye s'est en suite attaquée à la constitution de l'Etat du Sénégal en partie civile.
A la barre de la juridiction de la Crei, elle a attiré l'attention de la Cour sur la synchronisation qu'il y avait entre la partie civile et le parquet spécial avant de fustiger les déclarations du procureur spécial adjoint qui traitait les prévenus de « gros enfant ».
Me Pouye n'a pas non plus apprécié certaines déclarations outrageantes des avocats de la partie civile et n'a pas manqué de le leur faire remarquer. « Vous avez dit à Mbaye Ndiaye qu'il a gaspillé et gardé l'argent du Sénégal. Je vous défie d'en apporter les preuves. Vous vous êtes comporté de manière incorrecte avec Mbaye Ndiaye, alors qui lui, il ne l'a pas été avec toi » lance Me Borso Pouye à l'endroit de la partie civile qu'il appelle les avocats de l'Etat.
« Je demande la relaxe pure et simplement de Mbaye Ndiaye » a conclu Me Borso Pouye. Elle ajoute que c'est en violation des règles qui régissent la matière que le procureur spécial a demandée dans son réquisitoire l'amende de 250 milliards de francs Cfa à chaque prévenu.
Appelé à la barre pour faire des observations après les plaidoiries de ses avocats, Mbaye Ndiaye a fait des précisions sur la déposition de Pape Diéry Séne. « Je n'ai jamais montré de sms à Monsieur Pape Diéry Séne. Le ministère m'a demandé de la relever, je me suis rendu chez lui pour lui demander ce qui se passe. Ne voulant pas me le dire, il a répondu qu'il allait se défendre. C'est par la suite qu'il s'est mis à rédiger un rapport accablant sur moi et le ministère est revenu à la charge pour me demander de le relever de ses fonctions. Ce que je n'ai pas fait, car je l'ai affecté à Tambacouda » précise Mbaye Ndiaye.
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