En Guinée, le procès des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry se poursuit. Massacres qui avaient fait plus de 150 morts, une centaine de femmes violées et des dizaines de disparus. Le colonel Blaise Goumou, officier de gendarmerie et ancien procureur militaire à l’époque des faits, a été encore invité à la barre, ce 1er février 2023.
Costume et cravate, le colonel Blaise Goumou, droit dans ses bottes, a répondu d’abord aux questions des avocats des parties civiles, de ceux qui défendent Toumba Diakité (autre accusé), avant de faire face à ses propres avocats qui estiment que leur client se défend bien.
« Il ne divague pas »
« Il est précis, clair et cohérent dans les réponses qu’il donne aux questions qu’on lui pose, affirme ainsi maître Pépé Antoine Lamah. Il ne divague pas, il dit les choses telles qu’il les a vécues, sans les déformer ».
Blaise Goumou a pourtant, selon les observateurs, été mis en difficulté par le ministère public et les parties civiles. « Ce qui m’intéresse ce sont les faits, rétorque Pépé Lamah. Est-ce que les faits articulés contre le colonel Blaise Goumou ont été prouvés à la barre de ce tribunal ? Nous sommes devant le tribunal criminel. Nous sommes à la phase du jugement. Ici, ce sont les preuves qui parlent ».
Pour les avocats des parties civiles, en revanche, l’accusé Goumou ne raconte que des contre-vérités.
C’est ce que soutient maître Alpha Amadou DS Bah : « Nous avons vu un accusé qui tient un discours discourtois à l’égard des avocats, qui est dans la dénégation systématique et surtout la tentative de protéger Moussa Dadis Camara (l’ex-chef de la junte au moment des faits, Ndlr) et son clan. Toutes ses déclarations à la barre ne sont que contre-vérités. Nous n’avons aucun doute par rapport à sa participation au stade du 28 septembre. »
Avant que la séance de ce mercredi ne soit levée, le colonel Blaise Goumou, qui comparaît depuis une semaine, a mis en doute le rapport de la commission internationale d’enquête qui le met cause.
RFI
Costume et cravate, le colonel Blaise Goumou, droit dans ses bottes, a répondu d’abord aux questions des avocats des parties civiles, de ceux qui défendent Toumba Diakité (autre accusé), avant de faire face à ses propres avocats qui estiment que leur client se défend bien.
« Il ne divague pas »
« Il est précis, clair et cohérent dans les réponses qu’il donne aux questions qu’on lui pose, affirme ainsi maître Pépé Antoine Lamah. Il ne divague pas, il dit les choses telles qu’il les a vécues, sans les déformer ».
Blaise Goumou a pourtant, selon les observateurs, été mis en difficulté par le ministère public et les parties civiles. « Ce qui m’intéresse ce sont les faits, rétorque Pépé Lamah. Est-ce que les faits articulés contre le colonel Blaise Goumou ont été prouvés à la barre de ce tribunal ? Nous sommes devant le tribunal criminel. Nous sommes à la phase du jugement. Ici, ce sont les preuves qui parlent ».
Pour les avocats des parties civiles, en revanche, l’accusé Goumou ne raconte que des contre-vérités.
C’est ce que soutient maître Alpha Amadou DS Bah : « Nous avons vu un accusé qui tient un discours discourtois à l’égard des avocats, qui est dans la dénégation systématique et surtout la tentative de protéger Moussa Dadis Camara (l’ex-chef de la junte au moment des faits, Ndlr) et son clan. Toutes ses déclarations à la barre ne sont que contre-vérités. Nous n’avons aucun doute par rapport à sa participation au stade du 28 septembre. »
Avant que la séance de ce mercredi ne soit levée, le colonel Blaise Goumou, qui comparaît depuis une semaine, a mis en doute le rapport de la commission internationale d’enquête qui le met cause.
RFI
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