Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Procès imam Ndao : les derniers mots des accusés



Mouhamadou Mohamed Ndiaye : Je rends grâce à Dieu. 
 
Coumba Niang : Devant la barre la deuxième épouse de Matar Diokhané n’arrive pas contrôler ses sentiments. Elle pleure devant la barre. Par la suite le juge l'ordonne de regagner le banc des accusés. 
 
Abdou Akim Mbacké Bao : Il décide de ne pas parler. 
 
Saliou Ndiaye : Je demande pardon à ma famille. Parce que depuis le début de ce procès ils sont toujours été là. Nous ne savons pas jusqu’à présent les raisons de notre arrestation. Nous n’avons jamais envoyé un message à Imam Ndao. Nous prions pour que la paix règne au Sénégal. Parce que sans la paix, nous ne pouvons pas avoir un apaisement social.
 
Latyr Niang : je n’ai jamais causé du tort à une personne. Encore moins d’aller au Nigéria pour faire du mal. J’ai été éduqué ici au Sénégal par mes parents.
 
Abdou Aziz Dia : Je ne reconnais pas les faits que l’on me reproche. Mes parents sont devenus très âgés et ils ont besoin de moi.
 
Ibrahima Hann : Nous vous remercions de votre patience. J’aimerais soulever qu’avant d’appréhender des personnes, il faut avoir la certitude des faits de leurs inculpations.

Alioune Badara Sall : Je remercie toute ma famille. J’ai toujours montré mon patriotisme.  Ma famille a besoin de moi. Je veux retourner vers ma famille. J’ai que des tous petits et je dois veiller sur leur éducation.
 
 
Omar Keita : Je remercie tous ceux qui nous ont soutenus ainsi que les avocats. Et, je prie pour que le Tout Puissant vous guide M. le président sur votre décision.  
 
Omar Yaffa : Je voulais dire à ma sœur que j’ai toujours rêvé de participer au développement de la famille. Mais,  le destin a en décidé autrement. Je prie le Bon Dieu de m’accorder l’endurance.
 
Ibrahima Mballo : j’ai été au Nigéria mais j’ai rien appris là-bas. J’étais au Nigéria pour apprendre le Coran, mais une fois sur les lieux, je me suis rendu compte que ce n’était pas le cas. Actuellement nous sommes en train de souffrir. Nous demandons au président du tribunal de comprendre, parce que nous n’avons jamais voulu faire de mal 
 
Mor Mbaye Dème : Nul n’est épargné de ce qui m’est arrivé. Personne ne se soucie de nos familles. M. le président je vous demande de nous laisser rejoindre nos familles respectives. 
 
Mamadou Moustapha Mbaye : Je remercie ma tendre épouse qui m’a soutenu depuis le début. C’était une épreuve. On vous attrape comme ça on vous dit que vous êtes des terroriste. Après on revient vous dire que vous n’avez rien fait. Je dis Alhamdoulilah.
 
Ibrahima Ndiaye : Je remercie la Chambre. Après mon arrestation la première visite que j’ai eu c’est ma grande sœur. Et, j'ai promis à cette dernière que je suis innocent. Nous souhaitons que la paix règne dans le pays. Je ne connais pas vraiment les infractions pour lesquelles nous sommes poursuivies. Je n’ai jamais fait quelque chose de mal dans ma vie. Il pleur devant la barre.
 
Pape Kibili Coulibaly. Je ne suis pas un terroriste. Je ne fais partie d'aucune organisation terroriste. Je demande à la chambre de me rendre la liberté afin que je puisse continuer mes études.
 
El Hadj Mamadou Ba alias Mame Ba : Nous ne sommes pas des malfaiteurs. Et, nous l’avons montré par nos comportements. En prison nous nourrissons même les chats, donc on ne peut pas faire du mal à quelqu’un. Je n’ai rien fait.
 
Moustapha Diatta : Ma mère est malade à cause de ce qu’elle entendait aux niveaux des médias. J’ai l’acquittement au fond de mon cœur depuis que je suis devant cette barre.
 
Alpha Diallo : Ma mère est meurtrie et moi-même je suis meurtri. Cela me fait mal parce que c'est mon honneur qui  a été atteint.  Mais, ce n’est pas grave, parce que je sais que justice sera rendue. Et que le droit sera dit.
 
Cheikh Ibrahima Ba : Je n’ai insulté personne. Je n’ai frappé personne. Je n’étais pas au Nigéria pour faire du mal. Mais pour apprendre.
 
Matar Diokhané : Nous rendons grâce à Dieu. Nous vous remercions de votre sérénité et de votre sincérité M. le président. Je saurais qu’il n’y a pas de justice au Sénégal à travers votre décision. Il n’y a aucune preuve qui a été retenue contre moi. Les médias ont traité ce dossier n’importe comment. Je remercie mes femmes Amy Sall et Coumba Niang. Tout cela c’est de la volonté divine. Je les demande de s’armer de courage. M. le président j’ai représenté mon peuple dignement. Quand les sénégalais avaient des problèmes avec Sheikau, au début j’avais des réticences. Mais je ne voulais pas les laisser ainsi. J’étais au Nigéria pour enseigner le Coran. Plus de 45 nous sommes escortés pour venir dans ce palais. Si toutefois, je suis condamné, je vais me plier à la volonté de Dieu. Mais, je sais que je suis innocent. Toutefois, je tenais à attirer l'attention du tribunal que je ne suis pas malade. Je me porte très bien. Les gardes disent que je suis le plus discipliné des accusés. Si quelque chose m’arrive en prison, il faut savoir que j’ai été martyrisé. Personne n’a aucune preuve sur ma culpabilité.
 
Imam Aliou Ndao : « Je dis que tout cela est de la volonté divine. Si tous les malfaiteurs étaient comme nous, le Sénégal serait toujours de l’avant. Dieu est en train de témoigner pour moi. Le Nous avons beaucoup d’acquis avec notre justice. L’Islam est la religion de tout le monde. Je rends grâce à Dieu. J’ai confiance aux enseignements du tout Puissant. Dans ce pays, nous n’avons jamais eu de problèmes avec les confréries du Sénégal. Nous vivons tous les genres de tortures au monde. On m’a mis des rayons téléguidés qui me chauffent partout dans le corps. Même, ici dans le box, je sents cet appareil ici dans le box.

Aida Ndiaye (Stagiaire)

Jeudi 31 Mai 2018 - 20:49


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter