
La déclaration d’Emmanuel Macron lors de la Conférence annuelle des ambassadeurs continue de provoquer des réactions. La dernière en date est celle de Ségolène Royal. Dans un post publié sur X ce samedi, l'ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 n’a pas épargné le président français.
Née à Dakar, l’ex-ministre de l’Environnement a vivement critiqué les propos de Macron, en rappelant les événements tragiques de Thiaroye.
« Après le lamentable « l’Afrique n’est pas entré dans l’histoire » de N Sarkozy, les reproches « d’ingratitude » d’E Macron oublient les méfaits de la colonisation et oublient les soldats venus de plusieurs pays africains dans les bataillons des tirailleurs sénégalais. Non seulement on ne leur a pas dit merci, mais on les a abattus quand ils réclamaient leur modeste solde, à Thiaroye », a-t-elle déclaré.
Née à Dakar, l’ex-ministre de l’Environnement a vivement critiqué les propos de Macron, en rappelant les événements tragiques de Thiaroye.
« Après le lamentable « l’Afrique n’est pas entré dans l’histoire » de N Sarkozy, les reproches « d’ingratitude » d’E Macron oublient les méfaits de la colonisation et oublient les soldats venus de plusieurs pays africains dans les bataillons des tirailleurs sénégalais. Non seulement on ne leur a pas dit merci, mais on les a abattus quand ils réclamaient leur modeste solde, à Thiaroye », a-t-elle déclaré.
Après le lamentable « l’Afrique n’est pas entré dans l’histoire » de N Sarkozy, les reproches « d’ingratitude » d’E Macron oublient les méfaits de la colonisation et oublient les soldats venus de plusieurs pays africains dans les bataillons des tirailleurs sénégalais. Non…
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) January 18, 2025
Pour rappel, la France a décidé de réorganiser son dispositif militaire en Afrique en 2025, mais certains pays comme le Tchad et le Sénégal ont pris les devants dès novembre.
Le Sénégal a demandé la fermeture des bases françaises et la fin de toutes les présences militaires étrangères, selon un calendrier à définir.
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait de son côté dénoncé des propos "totalement erronés" et que la décision du Sénégal "découle de sa seule volonté", en tant que "pays souverain".
Le Tchad, dernier point d'ancrage de la France au Sahel, a dénoncé l'accord de coopération militaire et exigé un départ d'ici fin janvier des troupes françaises. Deux bases militaires ont déjà été rétrocédées.
"Si vous voulez une rupture avec ces forces impérialistes, c'est simple, on dénonce les accords. Si on ne dénonce pas les accords, juste dire qu'ils quittent les bases (militaires), on n'a rien fait", a affirmé lundi le capitaine Traoré. "Les Africains doivent se réveiller. Nous devons travailler à être indépendants. Il faut décoloniser les mentalités", a-t-il ajouté.
Le Sénégal a demandé la fermeture des bases françaises et la fin de toutes les présences militaires étrangères, selon un calendrier à définir.
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait de son côté dénoncé des propos "totalement erronés" et que la décision du Sénégal "découle de sa seule volonté", en tant que "pays souverain".
Le Tchad, dernier point d'ancrage de la France au Sahel, a dénoncé l'accord de coopération militaire et exigé un départ d'ici fin janvier des troupes françaises. Deux bases militaires ont déjà été rétrocédées.
"Si vous voulez une rupture avec ces forces impérialistes, c'est simple, on dénonce les accords. Si on ne dénonce pas les accords, juste dire qu'ils quittent les bases (militaires), on n'a rien fait", a affirmé lundi le capitaine Traoré. "Les Africains doivent se réveiller. Nous devons travailler à être indépendants. Il faut décoloniser les mentalités", a-t-il ajouté.
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