La West African Oil Pipeline Company (Wapco) dispose d'une entité côté nigérien, ainsi qu'une autre côté béninois. Wapco Niger et Bénin sont des filiales de la China National Petroleum Corporation (CNPC) – la société nationale du pétrole de Chine.
À Agadem, cette dernière est chargée de l'extraction du pétrole. À Sèmè-Kpodji, elle opère le terminal qui permet l'exportation par bateau du brut. Les deux entités ont également eu à prendre en charge la construction des près de 2 000 kilomètres de pipeline. Pour un coût global estimé à 4,5 milliards de dollars.
En 2018, un accord est trouvé. La Société chinoise avance 4 milliards pour les travaux en échange de l'obtention des trois quarts de la future production. Le quart restant revenant aux autorités nigériennes.
Des perspectives économiques bloquées
Au mois d'avril, la CNPC a de nouveau accepté de mettre la main au portefeuille. Une nouvelle avance sur la part du pétrole revenant à Niamey. La société chinoise accorde un prêt de 400 millions de dollars à la junte à la recherche de financements, car coupées de leurs ressources traditionnelles.
L'exportation du pétrole doit aussi générer d'importantes recettes douanières pour les caisses de l'État béninois.
Des perspectives économiques pour les deux États, mais également pour Wapco qui a beaucoup investi dans ces infrastructures. Or pour l'instant, ces espoirs de retour sur investissement sont compromis par les tensions diplomatiques entre les deux États. Poussant Wapco à jouer les médiateurs. Une première initiative à la mi-mai a permis l'exportation d'une première cargaison de pétrole. Une dernière rencontre a été organisée fin mai à Niamey. Sans résultat tangible pour l'entreprise chinoise.
Selon les autorités chinoises, la CNPC gère actuellement quatorze projets dans six pays africains : trois au Soudan, deux au Soudan du Sud, quatre au Niger, trois au Tchad, un au Bénin et un au Mozambique.
À Agadem, cette dernière est chargée de l'extraction du pétrole. À Sèmè-Kpodji, elle opère le terminal qui permet l'exportation par bateau du brut. Les deux entités ont également eu à prendre en charge la construction des près de 2 000 kilomètres de pipeline. Pour un coût global estimé à 4,5 milliards de dollars.
En 2018, un accord est trouvé. La Société chinoise avance 4 milliards pour les travaux en échange de l'obtention des trois quarts de la future production. Le quart restant revenant aux autorités nigériennes.
Des perspectives économiques bloquées
Au mois d'avril, la CNPC a de nouveau accepté de mettre la main au portefeuille. Une nouvelle avance sur la part du pétrole revenant à Niamey. La société chinoise accorde un prêt de 400 millions de dollars à la junte à la recherche de financements, car coupées de leurs ressources traditionnelles.
L'exportation du pétrole doit aussi générer d'importantes recettes douanières pour les caisses de l'État béninois.
Des perspectives économiques pour les deux États, mais également pour Wapco qui a beaucoup investi dans ces infrastructures. Or pour l'instant, ces espoirs de retour sur investissement sont compromis par les tensions diplomatiques entre les deux États. Poussant Wapco à jouer les médiateurs. Une première initiative à la mi-mai a permis l'exportation d'une première cargaison de pétrole. Une dernière rencontre a été organisée fin mai à Niamey. Sans résultat tangible pour l'entreprise chinoise.
Selon les autorités chinoises, la CNPC gère actuellement quatorze projets dans six pays africains : trois au Soudan, deux au Soudan du Sud, quatre au Niger, trois au Tchad, un au Bénin et un au Mozambique.
Autres articles
-
Nigeria: le père Sylvester Okechukwu, prêtre dans l'État de Kaduna, tué par ses ravisseurs
-
En RDC, Joseph Kabila restructure son parti politique, le PPRD
-
RDC: des discussions entre des responsables religieux et l'ex-chef de guerre Thomas Lubanga
-
Guinée: le Premier ministre a annoncé «le retour à l'ordre constitutionnel» en 2025
-
Mali: embarqué par l'armée et Wagner il y a plus de trois mois, ses proches restent sans nouvelles