En ce jour de célébration des travailleurs, le collectif des employés de l’Agence panafricaine d’information (Panapresse) a choisi de faire entendre sa voix. Dans un mémorandum rendu public à l’occasion de la Fête du Travail, ils interpellent les autorités sénégalaises et africaines sur la situation dramatique que traverse leur institution depuis plusieurs décennies.
Créée en 1983 sous l’égide de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), Panapresse était censée être le fleuron de l’information panafricaine. Mais selon ses employés, elle est aujourd’hui à l’agonie, victime d’une "mauvaise gestion chronique" qui remonte aux années 1990.
"Depuis 2020, nous ne percevons plus nos salaires. L’agence est dans un état de quasi-abandon, nos locaux sont désertés, les archives laissées à l’abandon, et le personnel est en grève illimitée", alerte le collectif dans son texte.
Le directeur général Babacar Fall, à la tête de l’agence depuis plus de 33 ans, est directement mis en cause. Les travailleurs l’accusent de bloquer toute tentative de réforme, de gouverner dans l’opacité, de réprimer la syndicalisation, et de se maintenir en poste malgré l’échec manifeste de son management.
"Malgré des soutiens ponctuels par le passé, notamment de la Libye ou de l’UNESCO, aucune solution durable n’a été apportée", regrettent les signataires du mémorandum. Le collectif s’insurge contre l’indifférence des autorités, aussi bien au Sénégal, où l’agence est basée, qu’au niveau continental.
Face à cette situation, ils lancent un appel solennel à la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Leurs revendications sont claires : le paiement intégral des salaires impayés, la réintégration des employés licenciés; un audit indépendant de la gestion de l’agence et des sanctions contre les responsables de la crise.
"Le silence complice et l’inaction ne peuvent plus durer", conclut le collectif, qui espère que ce 1er mai marquera enfin le début d’un véritable processus de redressement.
Créée en 1983 sous l’égide de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), Panapresse était censée être le fleuron de l’information panafricaine. Mais selon ses employés, elle est aujourd’hui à l’agonie, victime d’une "mauvaise gestion chronique" qui remonte aux années 1990.
"Depuis 2020, nous ne percevons plus nos salaires. L’agence est dans un état de quasi-abandon, nos locaux sont désertés, les archives laissées à l’abandon, et le personnel est en grève illimitée", alerte le collectif dans son texte.
Le directeur général Babacar Fall, à la tête de l’agence depuis plus de 33 ans, est directement mis en cause. Les travailleurs l’accusent de bloquer toute tentative de réforme, de gouverner dans l’opacité, de réprimer la syndicalisation, et de se maintenir en poste malgré l’échec manifeste de son management.
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