Pour le Groupe d'étude sur le Congo, il existe un motif d'espoir. Depuis la présidentielle, « de plus en plus de groupes armés sont prêts à se rendre, sous réserve de la mise en place de structures et de conditions adéquates », indique le rapport des experts onusiens présenté la semaine dernière au Conseil de sécurité.
En dehors de cela, la situation est toujours aussi alarmante. Les attaques du groupe islamiste des ADF ont continué, avec des recrutements d'enfants au combat et des violences sexuelles répétées. Mais il reste difficile de confirmer un lien opérationnel avec le groupe État islamique, ajoutent les experts.
Ailleurs, dans le Nord et le Sud-Kivu, le GEC met en lumière les agissements de divers groupes, soit pour leur propre compte, soit en collaboration avec les forces régulières congolaises ou le gouvernement burundais. Et les experts préviennent : les massacres intercommunautaires de Yumbi, en décembre dernier, pourraient « constituer des crimes contre l'humanité ».
Le rapport documente aussi le trafic de métaux précieux pour financer des groupes rebelles, avec la complicité d'organisations mafieuses et, parfois, d'agents de l'État congolais.
Il recense par ailleurs plusieurs violations de l'embargo sur les armes au bénéfice de groupes armés, via le trafic ou le vol. Mais aussi des manquements, par le gouvernement, à l'obligation de déclarer au Conseil de sécurité l'achat de matériel à des sociétés étrangères, basées notamment en Afrique du Sud ou en Suisse.
En dehors de cela, la situation est toujours aussi alarmante. Les attaques du groupe islamiste des ADF ont continué, avec des recrutements d'enfants au combat et des violences sexuelles répétées. Mais il reste difficile de confirmer un lien opérationnel avec le groupe État islamique, ajoutent les experts.
Ailleurs, dans le Nord et le Sud-Kivu, le GEC met en lumière les agissements de divers groupes, soit pour leur propre compte, soit en collaboration avec les forces régulières congolaises ou le gouvernement burundais. Et les experts préviennent : les massacres intercommunautaires de Yumbi, en décembre dernier, pourraient « constituer des crimes contre l'humanité ».
Le rapport documente aussi le trafic de métaux précieux pour financer des groupes rebelles, avec la complicité d'organisations mafieuses et, parfois, d'agents de l'État congolais.
Il recense par ailleurs plusieurs violations de l'embargo sur les armes au bénéfice de groupes armés, via le trafic ou le vol. Mais aussi des manquements, par le gouvernement, à l'obligation de déclarer au Conseil de sécurité l'achat de matériel à des sociétés étrangères, basées notamment en Afrique du Sud ou en Suisse.
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