Le procès s’est ouvert ce jeudi 5 septembre au sein même de la prison. Deux soldats et deux policiers sont sur le banc des accusés. Ce mercredi, le tribunal s’est penché sur des cas de viol des femmes détenues.
Leur nombre n’est pas précisé, mais selon une victime, presque toutes les 320 femmes détenues de Makala ont été violées par des hommes venus d’autres pavillons. Le tribunal a identifié quatre mineures dans la dizaine de victimes qui ont accepté de comparaître, selon le récit de cette femme victime.
« Le premier groupe a brisé les portes de notre pavillon pour voler nos provisions, l’argent et autres biens de valeur, mais le deuxième est venu avec des armes blanches, des machettes, couteaux et bâtons. Des femmes ont été massivement violées, moi, il y a sept hommes qui me sont passés dessus. (...) Nous avons toutes été violées et par plusieurs hommes à la fois. Il y a des prisonnières qui, par honte, ne veulent pas venir le dire », assure la victime.
Aux victimes de viol, le gouvernement n’a fourni que deux pilules contre la grossesse et le VIH, mais aucune prise en charge psychologique pour le moment. De nombreux avocats de la défense dénoncent des « zones d’ombre » autour de l’implication présumée de certains accusés.
En tout cas, les parties civiles ont remporté une première bataille, celle de faire comparaître l’État congolais. Il pourrait être reconnu civilement responsable des actes pour ne pas avoir protégé les femmes détenues.
Leur nombre n’est pas précisé, mais selon une victime, presque toutes les 320 femmes détenues de Makala ont été violées par des hommes venus d’autres pavillons. Le tribunal a identifié quatre mineures dans la dizaine de victimes qui ont accepté de comparaître, selon le récit de cette femme victime.
« Le premier groupe a brisé les portes de notre pavillon pour voler nos provisions, l’argent et autres biens de valeur, mais le deuxième est venu avec des armes blanches, des machettes, couteaux et bâtons. Des femmes ont été massivement violées, moi, il y a sept hommes qui me sont passés dessus. (...) Nous avons toutes été violées et par plusieurs hommes à la fois. Il y a des prisonnières qui, par honte, ne veulent pas venir le dire », assure la victime.
Aux victimes de viol, le gouvernement n’a fourni que deux pilules contre la grossesse et le VIH, mais aucune prise en charge psychologique pour le moment. De nombreux avocats de la défense dénoncent des « zones d’ombre » autour de l’implication présumée de certains accusés.
En tout cas, les parties civiles ont remporté une première bataille, celle de faire comparaître l’État congolais. Il pourrait être reconnu civilement responsable des actes pour ne pas avoir protégé les femmes détenues.
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