Tom Fletcher, qui est arrivé à Goma hier mercredi, a visité les projets humanitaires aux bénéfices de la population revenue à Minova et Shasha dans les Nord et Sud-Kivu, en RDC.
« Les besoins sont énormes en ce moment. J'ai vu pendant mes visites ces derniers jours des gens qui sont déplacés, des (personnes) très vulnérables...des femmes qui sont des victimes de violences sexuelles. »
Il alerte aussi sur les risques liés aux épidémies de choléra et de Mpox et lance un appel.
« Je crains que (la situation) soit dégradé(e) parce que le conflit était très dur, c'était pénible pour les civils surtout. Et donc il faut que tout le monde respecte le droit internationale et les droits de l'homme qui sont centrales à notre réponse. Ce que je dis à la communauté internationale, c'est qu'il faut rester présents parce que cette crise est énorme. Le prix payé par les civils est très grave et donc il faut qu'on soit plus généreux (en tant que ) communauté internationale ».
Pour rappel, les Nations unies ont annoncé à la mi-juin une réduction drastique de l'aide humanitaire face « aux pires coupes financières » des pays donateurs et surtout des Etats-Unis. Une décision qui va aggraver le sort déjà précaire de dizaines de millions de personnes cette année. Selon OCHA, l'agence de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU, seuls 5,6 milliards de dollars sur les 44 milliards initialement réclamés, ont été récoltés, soit 13% du total alors que l'on est déjà à la moitié de l'année et que les crises humanitaires se sont multipliées : Soudan, Gaza, République démocratique du Congo, Birmanie, Ukraine notamment.
Tout le secteur humanitaire mondial a été jeté dans la tourmente par la décision du président américain Donald Trump de mettre fin ou de revoir à la baisse l'aide financière à l'étranger des Etats-Unis, souligne l'Agence France presse.
« Les besoins sont énormes en ce moment. J'ai vu pendant mes visites ces derniers jours des gens qui sont déplacés, des (personnes) très vulnérables...des femmes qui sont des victimes de violences sexuelles. »
Il alerte aussi sur les risques liés aux épidémies de choléra et de Mpox et lance un appel.
« Je crains que (la situation) soit dégradé(e) parce que le conflit était très dur, c'était pénible pour les civils surtout. Et donc il faut que tout le monde respecte le droit internationale et les droits de l'homme qui sont centrales à notre réponse. Ce que je dis à la communauté internationale, c'est qu'il faut rester présents parce que cette crise est énorme. Le prix payé par les civils est très grave et donc il faut qu'on soit plus généreux (en tant que ) communauté internationale ».
Pour rappel, les Nations unies ont annoncé à la mi-juin une réduction drastique de l'aide humanitaire face « aux pires coupes financières » des pays donateurs et surtout des Etats-Unis. Une décision qui va aggraver le sort déjà précaire de dizaines de millions de personnes cette année. Selon OCHA, l'agence de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU, seuls 5,6 milliards de dollars sur les 44 milliards initialement réclamés, ont été récoltés, soit 13% du total alors que l'on est déjà à la moitié de l'année et que les crises humanitaires se sont multipliées : Soudan, Gaza, République démocratique du Congo, Birmanie, Ukraine notamment.
Tout le secteur humanitaire mondial a été jeté dans la tourmente par la décision du président américain Donald Trump de mettre fin ou de revoir à la baisse l'aide financière à l'étranger des Etats-Unis, souligne l'Agence France presse.
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