
Au premier trimestre 2025, le Sénégal a levé un total de 352,3 milliards de francs CFA sur le marché régional des titres publics, dans le cadre de sa stratégie de financement du budget et des projets de développement. Selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), cette mobilisation s’est faite à travers sept émissions de bons du Trésor et huit émissions d’obligations du Trésor, organisées par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le compte du Trésor public.
Les bons du Trésor, d’une maturité plus courte, ont permis de lever 130,5 milliards de francs CFA, avec un taux moyen pondéré de 6,8 % et un taux marginal de 6,7 %. Pour les obligations du Trésor, à plus long terme, les adjudications retenues s’élèvent à 221,7 milliards de francs CFA, avec un prix moyen de 9 581 francs, en léger recul par rapport à 2024. Cette levée de fonds intervient dans un contexte marqué par l’adoption récente de la Loi de finances rectificative 2025, qui fixe le besoin global de financement de l’État à 5 715,54 milliards de francs CFA, en hausse de plus de 1 140 milliards par rapport à la Loi de finances initiale.
Cette augmentation est principalement liée à l’amortissement de la dette, à l’apurement des arriérés et à la hausse des décaissements attendus sur les prêts projets. Pour faire face à ce besoin, le Sénégal prévoit de renforcer son recours au marché intérieur, notamment via des appels publics à l’épargne à hauteur de 1 190,7 milliards de francs CFA, dont 620 milliards destinés à la gestion active de la dette.
Les autorités misent également sur la finance islamique (Sukuk) pour diversifier les sources de financement et limiter les risques de concentration.
Cette stratégie vise à réduire l’exposition aux risques de change et de taux variable, tout en renforçant la résilience économique face aux chocs extérieurs. Le recours à des financements concessionnels et une gestion plus dynamique de la dette complètent cet effort pour maintenir la soutenabilité de l’endettement public.
Les bons du Trésor, d’une maturité plus courte, ont permis de lever 130,5 milliards de francs CFA, avec un taux moyen pondéré de 6,8 % et un taux marginal de 6,7 %. Pour les obligations du Trésor, à plus long terme, les adjudications retenues s’élèvent à 221,7 milliards de francs CFA, avec un prix moyen de 9 581 francs, en léger recul par rapport à 2024. Cette levée de fonds intervient dans un contexte marqué par l’adoption récente de la Loi de finances rectificative 2025, qui fixe le besoin global de financement de l’État à 5 715,54 milliards de francs CFA, en hausse de plus de 1 140 milliards par rapport à la Loi de finances initiale.
Cette augmentation est principalement liée à l’amortissement de la dette, à l’apurement des arriérés et à la hausse des décaissements attendus sur les prêts projets. Pour faire face à ce besoin, le Sénégal prévoit de renforcer son recours au marché intérieur, notamment via des appels publics à l’épargne à hauteur de 1 190,7 milliards de francs CFA, dont 620 milliards destinés à la gestion active de la dette.
Les autorités misent également sur la finance islamique (Sukuk) pour diversifier les sources de financement et limiter les risques de concentration.
Cette stratégie vise à réduire l’exposition aux risques de change et de taux variable, tout en renforçant la résilience économique face aux chocs extérieurs. Le recours à des financements concessionnels et une gestion plus dynamique de la dette complètent cet effort pour maintenir la soutenabilité de l’endettement public.
Autres articles
-
Dette publique : l’État du Sénégal clarifie la situation et rassure les marchés
-
Financement du développement : le Président Diomaye Faye appelle à une réforme urgente de la gouvernance économique mondiale
-
Dette-Sénégal : les euro-obligations s'effondrent après un rapport alarmant de Barclays
-
L’État du Sénégal mobilise 225,5 milliards FCFA sur le marché des titres publics de l’UMOA
-
Marché financier de l’UMOA : le règlement des transactions passe de J+3 à J+2 d’ici fin 2025