Deux cent cinq ONG de protection de l'environnement, issues de tout le pays demandent aujourd'hui aux autorités congolaises de mettre un terme à l'exploitation minière, par la société Kimia Mining, dans l'un des quatre parcs qui restent sur cette liste de sites en danger, à savoir la Réserve de faune à Okapis (RFO), en Ituri. Parmi les signataires de cet appel, il y a notamment, Josué Aruna, un défenseur de la nature au Sud Kivu, joint par notre envoyée spéciale en RDC, Sonia Rolley.
« Toute exploitation minière, au niveau de l’aire protégée, est interdite par les lois de la République. Et les ambitions actuelles de la RDC, c’est d’atteindre au moins 15 % de son territoire national qui devraient être reconnus comme aire protégée, afin de répondre aux engagements internationaux, que ce soit des engagements sur le climat, que ce soit des engagements sur la diversité biologique, que ce soit des engagements au niveau de l’Union internationale pour la conservation de la nature, auxquels la RDC a aussi a adhéré…
Nous demandons au Premier ministre et à la vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Environnement et du Développement durable, de s’impliquer et de rappeler les termes de loi et l’urgence qui s’impose au ministère des mines de retirer l’autorisation donnée à la société Kimia Mining, à l’intérieur de la Réserve de faune à okapis.
On ne doit pas continuer à vivre ces situations en RDC parce qu’il est important de capitaliser les efforts actuels, fournis par le président de la République, dans le cadre des engagements et dans le cadre de la diplomatie environnementale qu’il est en train de mener », insiste Josué Aruna, défenseur de la nature au Sud Kivu.
« Toute exploitation minière, au niveau de l’aire protégée, est interdite par les lois de la République. Et les ambitions actuelles de la RDC, c’est d’atteindre au moins 15 % de son territoire national qui devraient être reconnus comme aire protégée, afin de répondre aux engagements internationaux, que ce soit des engagements sur le climat, que ce soit des engagements sur la diversité biologique, que ce soit des engagements au niveau de l’Union internationale pour la conservation de la nature, auxquels la RDC a aussi a adhéré…
Nous demandons au Premier ministre et à la vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Environnement et du Développement durable, de s’impliquer et de rappeler les termes de loi et l’urgence qui s’impose au ministère des mines de retirer l’autorisation donnée à la société Kimia Mining, à l’intérieur de la Réserve de faune à okapis.
On ne doit pas continuer à vivre ces situations en RDC parce qu’il est important de capitaliser les efforts actuels, fournis par le président de la République, dans le cadre des engagements et dans le cadre de la diplomatie environnementale qu’il est en train de mener », insiste Josué Aruna, défenseur de la nature au Sud Kivu.
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