Ce manifeste interpelle directement le président Kabila, selon Alphonse Ntumba Luaba, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Kinshasa, ancien ministre congolais de la Justice et l'un de ses signataires. Il lui rappelle qu'il est encore temps pour le président Kabila d'entrer dans l'histoire par «la grande porte».
« Clairement, nous demandons au président Kabila d’assurer le respect - pour une fois -, strict de la Constitution, nous explique Alphone Ntumba Luaba, joint par RFI au téléphone. Nous lui disons de déclarer qu’il a épuisé de façon irrémédiable ses deux mandats, de constater l’impossibilité d’obtenir un troisième mandat, qu’il ne pourra pas se représenter aux prochaines élections présidentielles, de souhaiter bonne chance à son successeur et de prendre la place qu’il veut. Parce qu’il y a une vie après la présidence de la République. Donc, il pourra regagner le Sénat comme sénateur à vie. Ce qui est d’ailleurs beaucoup.
Nous lui disons : ‘ Il est encore temps pour vous, monsieur le chef de l’Etat, monsieur le président en fonction, de vous ressaisir et de rentrer dans l’histoire. Ne suivez pas les inepties, les aberrations juridiques, constitutionnelles, de certains des membres de la majorité qui veulent vous induire en erreur. Non. Il est temps, il est encore temps. Vous pouvez vous ressaisir et la porte de l’histoire est encore ouverte. La population congolaise vous sera reconnaissante ».
« Clairement, nous demandons au président Kabila d’assurer le respect - pour une fois -, strict de la Constitution, nous explique Alphone Ntumba Luaba, joint par RFI au téléphone. Nous lui disons de déclarer qu’il a épuisé de façon irrémédiable ses deux mandats, de constater l’impossibilité d’obtenir un troisième mandat, qu’il ne pourra pas se représenter aux prochaines élections présidentielles, de souhaiter bonne chance à son successeur et de prendre la place qu’il veut. Parce qu’il y a une vie après la présidence de la République. Donc, il pourra regagner le Sénat comme sénateur à vie. Ce qui est d’ailleurs beaucoup.
Nous lui disons : ‘ Il est encore temps pour vous, monsieur le chef de l’Etat, monsieur le président en fonction, de vous ressaisir et de rentrer dans l’histoire. Ne suivez pas les inepties, les aberrations juridiques, constitutionnelles, de certains des membres de la majorité qui veulent vous induire en erreur. Non. Il est temps, il est encore temps. Vous pouvez vous ressaisir et la porte de l’histoire est encore ouverte. La population congolaise vous sera reconnaissante ».
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