« Nous sommes fatigués d'être accusé de soutenir les rebelles congolais » : interrogé par leWall Street Journal, le secrétaire d'Etat, Henri Oryem Okello a insisté sur les bonnes dispositions du gouvernement ougandais, prêt dit-il à coopérer avec les autorités de RDC et la communauté internationale. En jeu, un éventuel transfert de leaders du M23 vers la Cour pénale internationale, des membres suspectés de viols, d'exécutions sommaires et de recrutement d'enfants soldats, lors de la rébellion qui a agité l'Est de la RDC pendant 20 mois.
A Kinshasa, on accueille les déclarations ougandaises avec soulagement : « C'est une très bonne chose dans la mesure où l'Ouganda s'était engagé dans l'accord-cadre signé à Addis-Abeba en 2013 de coopérer avec la justice internationale et avec la justice des pays signataires. On a eu à un moment donné une impression de flottement. Je pense ainsi que tout rentre dans l'ordre à partir du moment où ce sera suivi des faits », confirme le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé.
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Qui sont les personnes visées par une éventuelle procédure devant la CPI ? Kinshasa refuse de donner des noms. Sur le millier de membres du M23 présents sur le territoire ougandais, 10% seraient concernées par des poursuites judiciaires expliquent les autorités congolaises. La plupart pourraient être traduits devant la justice de leur pays et quelques uns seulement présentés à la CPI.
Au sein du M23, on attend la position officielle de la Cour avant de se prononcer. Un représentant du mouvement précise que la grande majorité des membres du M23 réfugiés en Ouganda n’est pas concernée par ces poursuites et attend toujours la mise en œuvre d'une procédure d’amnistie, promise par Kinshasa en décembre 2013.
Source : Rfi.fr
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