Après une semaine de mobilisation, les médecins de l'hôpital de Kisangani ont toujours les mêmes revendications. À savoir davantage de sécurité pour le personnel hospitalier et le départ de leur directeur, qu'ils accusent de détournements de fonds et de menaces de renvoi envers les grévistes. Ce lundi matin, Abibu Sakapela, vice-gouverneur de la province, est allé à leur rencontre.
« Il a été décidé sur ordre de l’autorité provinciale, affirme le vice-gouverneur, que chacun puisse d’abord reprendre son service, pour permettre à l’autorité d’examiner tous les griefs mis à la charge du comité de gestion et de trouver des solutions appropriées, mais également des solutions durables. On va devoir décrisper la situation. »
Avec la menace du virus Ebola en République démocratique du Congo, il était impensable pour les autorités de laisser cet hôpital fermé. Les discussions ont donc mené à la reprise du travail des médecins. Ces derniers n'oublient cependant pas leurs revendications et attendent une réponse forte de la part des autorités.
« Selon le compromis trouvé, on devrait avoir une réponse satisfaisante dans les 15 jours, assure Mateus Gamba, l'un des médecins grévistes. S’il n’y a pas une réponse satisfaisante, comme c’était une action syndicale, le syndicat va sûrement reprendre ses activités. Donc la grève pourra reprendre si jamais l’autorité ne donne pas sa parole. »
Dans l'attente d'une issue à ce conflit, les habitants de la province peuvent de nouveau se rendre à l'hôpital de Kisangani pour se faire soigner.
« Il a été décidé sur ordre de l’autorité provinciale, affirme le vice-gouverneur, que chacun puisse d’abord reprendre son service, pour permettre à l’autorité d’examiner tous les griefs mis à la charge du comité de gestion et de trouver des solutions appropriées, mais également des solutions durables. On va devoir décrisper la situation. »
Avec la menace du virus Ebola en République démocratique du Congo, il était impensable pour les autorités de laisser cet hôpital fermé. Les discussions ont donc mené à la reprise du travail des médecins. Ces derniers n'oublient cependant pas leurs revendications et attendent une réponse forte de la part des autorités.
« Selon le compromis trouvé, on devrait avoir une réponse satisfaisante dans les 15 jours, assure Mateus Gamba, l'un des médecins grévistes. S’il n’y a pas une réponse satisfaisante, comme c’était une action syndicale, le syndicat va sûrement reprendre ses activités. Donc la grève pourra reprendre si jamais l’autorité ne donne pas sa parole. »
Dans l'attente d'une issue à ce conflit, les habitants de la province peuvent de nouveau se rendre à l'hôpital de Kisangani pour se faire soigner.
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