
La justice de la République démocratique du Congo est-elle malade ? Peut-être. Selon les déclarations du procureur Edmond Isofa, président du syndicat national des magistrats (Synamag), présent à ces assises, la justice congolaise n’est malade qu’à cause du manque de volonté politique : « Ce n'est ni la corruption, ni l'ivresse du pouvoir qu'on impute aux magistrats, mais plutôt l'absence de volonté politique. »
« Une armée sans armes »
« La magistrature congolaise, dit-il, est comme une armée sans armes. On demande à l'armée d'aller combattre mais on ne lui donne pas les moyens de ce combat. Il faut une volonté politique, donner les moyens au pouvoir judiciaire pour pouvoir fonctionner. On ne peut pas demander à un magistrat du Parquet de rechercher les infractions sans frais de fonctionnement, encore moins sans fonds, secret des recherches. »
« On ne va pas aboutir à quoi que ce soit »
« L'impression que nous avons ici, c'est que ce ne sont pas des états généraux où nous devons échanger, mais ce sont des attaques dirigées contre les magistrats. À cette allure, on ne va pas aboutir à quoi que ce soit. Ce cadre pose problème. Ne nous donnons pas l'impression comme si quelque chose était déjà boutiquée et que nous sommes simplement venus pour accompagner », indique encore le procureur Edmond Isofa.
« Une armée sans armes »
« La magistrature congolaise, dit-il, est comme une armée sans armes. On demande à l'armée d'aller combattre mais on ne lui donne pas les moyens de ce combat. Il faut une volonté politique, donner les moyens au pouvoir judiciaire pour pouvoir fonctionner. On ne peut pas demander à un magistrat du Parquet de rechercher les infractions sans frais de fonctionnement, encore moins sans fonds, secret des recherches. »
« On ne va pas aboutir à quoi que ce soit »
« L'impression que nous avons ici, c'est que ce ne sont pas des états généraux où nous devons échanger, mais ce sont des attaques dirigées contre les magistrats. À cette allure, on ne va pas aboutir à quoi que ce soit. Ce cadre pose problème. Ne nous donnons pas l'impression comme si quelque chose était déjà boutiquée et que nous sommes simplement venus pour accompagner », indique encore le procureur Edmond Isofa.
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